Maximes et réflexions sur la Comédie. - Rare Book Insider
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Maximes et réflexions sur la Comédie.

In-12 (159 x 91 mm) de 4 ff.n.ch. et 152 pp. Veau tacheté, dos à nerf orné, dos orné en queue du fer au Dauphin, tranches jaspées (reliure de l'époque). Tchemerzine, I, 873 ; Verlaque, 56. ÉDITION ORIGINALE DE CE TEXTE REDIGE EN REPONSE A UNE LETTRE DU PERE CAFFARO QUI SERVAIT DE PREFACE A UNE EDITION DES ŒUVRES DRAMATIQUES DE BOURSAULT. Cet ouvrage condamne toute forme de théâtre comme immorale : l'invincible attrait des passions et de la concupiscence comporte trop de dangers pour être représenté. Bossuet vieillissant y fustige impitoyablement le théâtre et les comédiens. Molière, Racine, et Corneille n'échappent pas à sa vindicte. Reliure habilement restaurée.
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Voyage pittoresque et navigation exécutée sur une partie du Rhône, réputée non navigable. Moyens de rendre ce trajet utile au commerce.

In-4 (257 x 198 mm) de 2 f.n.ch., 155 pp., 1 carte et 17 planches gravées (la plupart dépliantes). Demi-veau, dos lisse orné, tranches marbrées (reliure de l'époque). Édition originale, imprimée par le célèbre économe Dupont de Nemours, journaliste, homme politique, diplomate, et entrepreneur français, père du mouvement physiocrate sous l'Ancien Régime. Thomas-Charles Gaston Boissel de Monville (1764-1832), pair de France et reçu conseiller au parlement à Paris en 1785 rédigea deux ouvrages sur la navigation intérieure dont le Voyage pittoresque est le premier (le suivant, publié en 1817, est consacré à la législation de la navigation des cours d'eau). Il y étudie la navigabilité du Rhône depuis Genève jusqu'à Seyssel (Haute-Savoie). "Le Rhône, le fleuve le plus rapide de l'univers, est cependant un des plus commerçants". Afin de rendre la navigation possible Boissel de Monville fait des relevés détaillés et propose des améliorations du cours du fleuve. Il s'appuie sur une série de belles planches gravées pour illustrer ses propos. L'auteur descendit lui-même le Rhône depuis Fort l'Écluse jusqu'à Génissiat pour prouver que le fleuve est définitivement navigable. La carte dépliante montrant une partie du cours du Rhône est basée sur celle donné par le célèbre cartographe Cassini. Les 17 planches suivantes, gravées d'après les dessins de l'auteur par Picquenot et d’autres artistes, illustrent des ponts, des cours d'eau avec des relevées des côtes et des bords, les détails de la construction d'un barrage et des vues pittoresques. "Pendant la révolution il prit le nom de Roturier de Boissel, inventa une nouvelle faux a scier le blé et perfectionna les moulins à vent"(Grand Larousse). Bel exemplaire, complet.
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Le Zombi du Grand Pérou ou la Comtesse de Cocagne.

In-12 (178 x 113 mm) de LV et 60 pp. ch. Demi-basane vert sapin, dos lisse orné (reliure de l'époque). Voir Charles Nodier, Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, p. 366 ff. Réimpression, tirée à 100 exemplaires numérotés, de ce "roman colonial" publié en 1697 pour la première fois, elle est précédée d'une longue et savante étude sur la vie et les ouvrages de Pierre de Corneille Blessebois. On y trouve en particulier une intéressante notice sur l'ouvrage, le plus rare de l'auteur, et les trois ou quatre exemplaires connus de l'édition originale. "C'est la relation d'une aventure arrivée à l'auteur pendant le séjour qu'il fit aux Antilles françaises, Zombi en patois créole est un mot qui signifie un fantome. et le Grand Pérou désigne une habitation fort connue." C'est Charles Nodier qui identifié l'auteur comme 'Corneille Blessebois' et il note à propos de cet ouvrage dont l'édition originale est de toute rareté : "Roman facétieux et obscène dont il n'est fait mention dans aucun bibliogrpahe, et dont je ne me souviens pas d'avoir vu le titre dans aucun catalogue. Le Zombi est, en patois créole, un esprit, un fantôme, un sorcier. Dans l'admirable nouvelle de Bug-Jargal, Victor Hugo appelle Obi un jongleur malfaisant ; c'est probablement une variante de dialecte ou de prononciation. Le Grand-Pérou est une habitation fort connue, au moins à l'époque où le livre a été écrit, dans une de nos possessions françoises des Antilles que nous occupions depuis plus de cinquante ans. Tous les termes de localités, multipliés dans ce libelle, rappellent le même pays; c'est la rivière de Goïaves, c'est le Marigot, le Carbet, la Cabesse-Terre, la Basse-Terre, le Dos d'Ane, les Trois-Rivières, et jusqu'à des noms propres qui ne sont pas encore effacés du souvenirs de nos derniers colons" (Nodier). Rousseurs occasionnelles, sinon très bon exemplaire faisant parti des 90 tirés sur papier vergé (après 10 sur Hollande).