GODEFROY, Théodore.
A Paris, Chez Abraham Pacard, [mai] 1619. In-4 de [8], 718, [2] pp.Veau blond, double filet doré en encadrement des plats aves armes au centre, do à nerfs orné d?un chiffre doré répété dans les entrenerfs, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Édition originale imprimée du vivant de l'auteur. L?auteur, tout d?abord avocat au parlement de Paris délaissa assez vite le barreau pour s?adonner tout entier à sa passion pour l?histoire de France. Il finit par être nommé Historiographe du Roi et employa toute son énergie à son grand ?uvre : une histoire nationale de la France qui demeura inachevée. Hoefer (XX-961) affirme que ses travaux formaient «49 volumes ou cartons». Son cérémonial ? et tout particulièrement cette édition originale qui renferme des informations intéressantes qui ne seront pas reprises dans les éditions ultérieures ? est un des premiers ouvrages du genre. Il répertorie de façon scrupuleuse et avec force détails les sacres et les couronnements des rois, leurs entrées solennelles dans les villes, les mariages, les naissances, les funérailles, et les diverses réceptions des grands de ce monde.Précieux exemplaire en séduisant veau blond glacé, aux armes et chiffre de Jacques-Auguste De Thou et de sa deuxième épouse, Gasparde de la Châtre.Rare.Guigard, 2079. Saffroy, 15102.
PASCAL, Blaise.
In-12 (160 x 91 mm.) de [28] ff., 46 pp., 356 pp., [11] ff., 143 pp., [3] ff., 12 pp.Maroquin rouge, triple filet doré en encadrement des plats, dos à nerfs richement ornés aux petits fers, roulette dorée sur les coupes, doublures de maroquin olive, dentelle intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure (reliure de l?époque). Très précieux exemplaire, imprimé chez le premier éditeur des Pensées, entièrement réglé à l?encre bistre, grand de marges et dans une fine reliure de maroquin doublé strictement contemporaine attribuable à l?atelier de Luc-Antoine Boyet.Les exemplaires d?éditions anciennes des Pensées en maroquin doublé d?époque sont rarissimes et extrêmement recherchés des amateurs.Le seul exemplaire que nous ayons recensé dernièrement est celui de la bibliothèque Vincent Labouret (Bibliothèque Vincent Labouret, Paris, Alde, 27 mai 2010): exemplaire d?une édition tardive (1683, chez Desprez également), en maroquin janséniste rouge doublé de maroquin rouge, qui fut adjugé 28 000 ? prix marteau.Le grand fleuron des entrenerfs tout comme la roulette dorée sur les contreplats, sont caractéristiques de l?atelier de Luc-Antoine Boyet (la roulette est définie comme étant de type B par Isabelle de Conihout et Pascal Ract-Madoux dans leur ouvrage Reliures françaises du XVIIe siècle (Paris, 2002).Reliure un peu salie. Coiffe supérieure et page de titre restaurées (avec reprise de lettres).Ex-libris manuscrit à la plume «Mlle de Beaurepaire».
MALLARMÉ, Stéphane.
In-8, 16 pp.Demi-toile bradel moderne, titre en long (rel. moderne). Troisième édition de l'oeuvre maîtresse du poète, après la première ? célèbre et de grand prix ? parue à compte d?auteur en 1876 chez Alphonse Derenne et tirée à 195 exemplaires, et la seconde (Paris, Revue indépendante, 1882 [en réalité 1887]) qui ne comportait pas l?illustration de Manet.Malgré le mérite d?être ornée de la reprise des bois réalisés par Manet pour l'édition originale ? ici réduits et non coloriés ? elle fut vivement désavouée par Mallarmé, comme l'atteste cet envoi sur l'exemplaire d'Alidor Delzant : «Cette contrefaçon du libraire Vanier / Est bonne, cher Delzant, à jeter au panier» (Vers de circonstance).C'est ce dernier qui établit l'édition, qui comporte une correction [deux virgules ajoutées, en fait], apportée par Mallarmé, au 46e vers : «Rêve en un long solo que nous amusions» est remplacé par «Rêve, dans un solo long, que nous amusions». « Dans cet extraordinaire poème, des surprises d'images nouvelles et invues surgissaient, à tout bout de vers, alors que le poète décrivait les élans, les regrets du chèvre-pied contemplant sur le bord du marécage les touffes des roseaux gardant encore, en un moule éphémère, la forme creuse des naïades qui l'avaient empli. Puis, des Esseintes éprouvait aussi de captieuses délices à palper cette minuscule plaquette, L'Après-midi d'un faune » (Huysmans, À rebours). La collaboration entre Manet et Mallarmé, après le portrait de l'un par l'autre, trouve son aboutissement dans l'édition du Faune.Superbe exemplaire, un des rares de tête imprimés sur Japon impérial. Christian Galantaris précise qu?il y eut «quelques exemplaires imprimés sur papier impérial du Japon» vendus au prix de 5 francs, et un «tirage indéterminé, mais très faible, sur papier vergé de Hollande» au prix de 2 francs. Christian Galantaris, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, pp. 459-461, n°323. Talvart XIII, 117,1C. Carteret II, 95.
WIELAND. GOETHE.GONZAGA.
3 livres reliés en un vol. in-18 de xix, [1], 265, [1] (table) pp. ; lix, [1] bl., 155 pp. ; [4], xxvj, 192 pp.Demi-basane caramel, dos lisse orné de filets dorés et à froids, pièce de titre noire (rel. de l?époque). Recueil de trois ouvrages étrangers traduits en français et parus en 1825 chez Panckoucke. Oberon est une épopée en quatre chants inspirée par la chanson de geste Huon de Bordeaux et est considérée comme le chef-d??uvre de Christoph Martin Wieland. La traduction est du baron d?Holbach. Marilie est constitué de chants élégiaques traduits du portugais par E. de Monglave et P. Chalas.Mais ce volume vaut surtout pour la rare édition originale française des Poésies de Goethe. En 1825 très peu de littérature allemande était traduite en français et ces poésies, qui contiennent notamment le fameux «Roi des Aulnes», auront une très forte influence sur les écrivains romantiques français et leurs successeurs. La traductrice serait Madame Panckoucke elle-même.A noter le long poème «La Fiancée de Corinthe» qui fut très «goûté» par les amateurs de vampires?Mors inférieur fendillé et deux petits manques de cuir en pied. Manque la page de faux-titre pour Oberon et la page de titre pour les poésies de Goethe. Sinon bon exemplaire, bien relié à l?époque.
In-8 de 1 frontispice et 1 titre-frontispice gravés, [1] f. (avertissement], [8] ff., 616, liv pp.Maroquin rouge, roulette fleurdelysée dorée encadrant les plats avec armes au centre, dos à nerfs richement orné de fleurs de lys dorées, roulette dorée sur les coupes et intérieure, tranches dorées (rel. de l?époque). Edition illustrée d?un frontispice, d?un titre gravé et de 5 planches hors-texte.Très bel exemplaire aux armes de Louis XV, qui fut, d?après une note manuscrite ancienne sur le feuillet d?avertissement, donné en souvenir par le duc de Berry à Monsieur de Buire, «valet de chambre des enfants du roi.»Coins légèrement émoussés, quelques frottements et taches à la reliure.
JOINVILLE, Jean de.
In-12 de [12] ff., 299 pp. Maroquin rouge, plats décorés d'un jeu de roulettes dorées en encadrement, dos à nerfs richement orné de petits fers dorés, roulette dorée sur les coupes, dentelle intérieure dorée, doublures et gardes de papier d?Augsbourg, tranches dorées sur marbrure (rel. de l?époque). Ces mémoires sont une compilation de l'histoire de Saint-Louis et des Mémoires de Joinville. Une partie des exemplaires portent l'adresse de Jacques Cottin à la place de François Mauger. L?auteur, appartenait à une famille de la haute noblesse champenoise. Fils de Simon de Joinville et de Béatrice d'Auxonne, fille de Étienne III d'Auxonne, il fut un historien célèbre et l?ami de Saint-Louis. En 1244, lorsque ce dernier organisa la septième croisade, Joinville décida de se joindre aux chevaliers chrétiens tout comme son père l?avait fait 35 ans plus tôt contre les Albigeois. Lors de la croisade, Joinville se mit au service du roi et devint son conseiller et son confident. C?est Joinville qui conseilla au roi de rester en Terre sainte au lieu de rentrer immédiatement en France comme l'y poussaient les autres seigneurs ; le roi suivit l?avis de Joinville. Pendant les quatre années suivantes, passées en Terre sainte, Joinville fut le conseiller très écouté du roi. (Voir la très longue notice que lui consacre Michaud dans sa Biographie universelle ancienne et moderne).Exemplaire de la bibliothèque Léon Malleval avec son cachet répété et cette mention autographe au contre-plat : "reçu de Philippe de St Albin en 1837 : L. Malleval. Mention ancienne à la plume à côté. Léon Malleval est sorti de Polytechnique, dans l'artillerie, en 1842. S'il s'agit bien ici de Philippe de St Albin, né en 1822, fils de Rousselin de Corbeau de St Albin, il n'était alors âgé que de 15 ans en 1837. Philippe de St Albin devint le bibliothécaire personnel de l'Impératrice Eugénie. Séduisant exemplaire en maroquin à dentelle de l?époque. Très rare.Page de titre restaurée avec perte de quelques lettres. Une infime galerie de ver en marge extérieure des 30 derniers feuillets, anciennement restaurés.Tchémerzine VI, 293.
PHEDRE.
In-32 de [2] ff., 86 pp., maroquin rouge de l?époque, triple filet doré sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (rel. de l?époque). Divisé en 5 livres contenant : 31, 8, 20, 24 et 11 fables.Très bel exemplaire de cette charmante impression en caractères microscopiques, ici joliment reliée en maroquin dans le goût de Derôme.Manque le frontispice. Petite tache au plat supérieur.
BOUGY, Alfred de.
In-32 de XI pp., [1] p. bl., 559 pp., [1] p. (table). Maroquin bleu marine, triple filet doré sur les plats, dos à nerfs orné, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (P. Bernon). Edition originale de cette anthologie de la poésie badine de la fin du Moyen-Âge jusqu?au milieu du XIXe siècle, flirtant parfois avec l?érotisme.Superbe exemplaire en maroquin aux armes du chevalier Quérilhac, conseiller à la Cour impériale de Toulouse (avec également son ex-libris gravé).Vicaire, I-891.
LA BRUYERE, Jean de.
In-12 de [16] ff., 52, 662, XLIV pp., [3] ff.Maroquin rouge, encadrement de filets dorés sur les plats, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, coupes et bordures décorées, tranches dorées sur marbrures (Trautz-Bauzonnet). Neuvième et dernière édition originale imprimée du vivant de l'auteur, offrant ses ultimes corrections et retouches apportées peu de jours avant sa mort. Elle présente le texte complet et définitif : 1 120 Caractères et le Discours de l'Académie. Jean de La Bruyère (1645-1696) est l'homme d'un seul livre. C'est un recueil anonyme dont les rééditions successives, subtilement modifiées et augmentées jusqu'à sa mort, produiront un des best-sellers du XVIIe siècle. La première édition fut donnée en 1688 ; elle ne comprenait que 418 Caractères. De 1688 à 1696, neuf éditions parurent successivement. Très bel exemplaire parfaitement établi par Trautz-Bauzonnet. De la bibliothèques Robert Hoe avec ex-libris. En français dans le texte, n° 124.
In-16 de 1 frontispice, 1 titre-frontispice, x, 238 pp.Demi-veau brun foncé, dos lisse orné de palettes dorées, pièce de titre rouge (rel. de l?époque). Illustré d?un frontispice représentant la séance chez la sybille, d?un titre-frontispice avec une vignette représentant le cadran de l?amour et de la fortune, et de 4 planches hors-texte représentant 24 figures gravées aidant à l?interprétation des oracles.Les rêves ont toujours fasciné les hommes qui en ont cherché, bien avant Freud et la psychanalyse, les significations et la portée. Il suffit pour s?en convaincre de jeter un bref coup d??il dans les bibliographies où les ouvrages d?oniromancie (ou onéiromancie) ou d?onirocritique sont légions (aussi bien dans les traités tirés de l?antiquité que dans le domaine de la littérature de colportage). Au XIXe siècle les cartomanciennes et autres sibylles de salon se faisaient une spécialité d?interpréter les songes. Il en résultat une pléthore d?ouvrages dont certains étaient même axés sous l?angle du jeu, qui furent très à la mode. Très bel exemplaire, bien conservé de cet ouvrage curieux et rare.
STENDHAL (Henri BEYLE, dit).
2 volumes in-8 de 2 ff. (faux-titre, titre) - IV pp. (avert.) - 450 pp. - (1) f. (errata) ; 2 ff. (faux-titre, titre) - 592 pp.Demi-veau marron à petits coins, dos plats à nerfs richement ornés de palettes, roulettes dorés et fers à froid (rel. de l?époque). Edition originale. Elle est ornée d?un frontispice gravé pour chaque tome, de 2 plans dépliants des vestiges de Rome (état avec les hachures des reliefs et sans), et de 4 schémas dans le texte (page 77).Bel exemplaire dans une charmante reliure romantique.Dos un peu frottés avec manques aux pièces de titre et de tomaison.Clouzot, 257 («assez souvent piqué ») ; Carteret, II, 352 ; Vicaire, I, 456 ; De Backer, 1320.
L?HERMITE DU SOLIER, François (dit Tristan L?Hermite).
In-8 (186 x 128 mm) de [6] ff., 629 pp., [1] f.,Maroquin rouge, plats et dos à nerfs entièrement recouverts d?un décor réalisé aux petits fers filigrané, roulette dorée sur les coupes et les chasses, tranches dorées (reliure de l?époque). Deuxième édition, après celle de 1653 parue sous le titre Les heures dédiées à la Sainte Vierge de ce manuel de dévotion en vers et prose du poète Tristan L?Hermite. L'Office de la Sainte Vierge (titre original de l?ouvrage) est publié pour la première fois en 1646. Tristan L'Hermite présente et offre son recueil à la reine Anne d'Autriche à laquelle le volume est dédié. Cette dernière lui fait « bon accueil ». Cependant le succès commercial de l'Office de la Sainte Vierge se fit malheureusement attendre et les exemplaires invendus furent remis en vente en 1653 par le libraire Jean-Baptiste Loyson sous le titre Les Heures dédiées à la Sainte Vierge, cette fois-ci le succès fut au rendez-vous et deux nouvelles éditions suivirent en 1656 et 1664. L?ouvrage est orné de très belles compositions gravées sur cuivre par Abraham Bosse d?après Jacques Stella qui était un ami proche de Tristan l?Hermite : 1 frontispice, 1 titre gravé et 9 hors-textes.Il est curieux de constater que Tristan l?Hermite, proche des libertins, auteur de tragédies, de comédies et de recueils de vers, dont l??uvre la plus célèbre ? Le promenoir des deux amants ? fut mise en musique par Debussy trois siècles plus tard, se tourna vers la poésie religieuse durant ses vieux jours. Jean-Pierre Chauveau, dans son introduction aux ?uvres complètes de l?auteur, insiste sur « son talent de poète ou, plus modestement, d?artisan du vers au service de l?entreprise d?édification des fidèles qui, dans la perspective de la Contre-Réforme [?] est fondée sur la dévotion personnelle et privée, et l?éducation, au fil des jours et de l?année liturgique, de la prière, du sens de la pénitence et de l?examen de conscience. C?est ainsi qu?au fil du siècle va se populariser l?usage du bréviaire et du livre d?heures, dont les traductions et adaptation en français (vers et prose) se multiplient ». Il ne faut pas oublier que Tristan l?Hermite eut une passion malheureusement pour le jeu qui le laissa dans l?indigence ainsi qu?une vie quelque peu dissolue, ce qui pourrait expliquer sa vocation tardive pour la poésie religieuse?L?édition originale tout comme les rééditions de Loyson sont extrêmement rares. Précieux exemplaire dans une spectaculaire reliure avec un décor dit « plein or » réalisé aux petits fers. Ce genre de décor au rendu particulièrement raffiné et précieux qui apparaît au XVIIe siècle et se caractérise par l?emploi d?un ou plusieurs fers filigranés répétés afin de couvrir l?intégralité des plats (voire du dos et des doublures pour les exemplaires les plus luxueux), , le plus souvent encadrés par une roulette dorée, est rare : Isabelle de Conihout et Pascal Ract-Madoux affirment n?en connaître qu?une quinzaine d?exemplaires, la plupart recouvrant des livres de dévotion (Reliures françaises du XVIIe siècle. Chefs-d??uvre du musée de Condé, p. 97).Petit accroc au titre. Rogné quelquefois un peu court en marge supérieure. Essais de plume parfois importants sur les gardes et sur 3 ff. Petites taches d?encre sur les tranches. Quelques ff. légèrement brunis. Quelques petites restaurations à la reliure, fermoirs manquants.
TACHARD.
In-4 de [4] ff., 416 pp., [6 ff] (table) Maroquin rouge, décor doré à la Du Seuil sur les plats avec armes royales frappées au centre, dos richement orné aux petits fers, roulette dorée intérieure et sur les coupes, tranches dorées (rel. de l?époque). ÉDITION ORIGINALE de cette importante relation de voyage au Siam. Elle est illustrée d'une vignette de titre, d'une vignette en-tête, d'une lettrine ainsi que de 6 planches hors-texte dépliantes. En 1684 une ambassade siamoise fut envoyée en mission diplomatique à la Cour de Louis XIV pour renforcer les relations du Siam avec la France et contrer ainsi l?influence des anglais et des hollandais en Asie du Sud-Est. En réponse la France envoya à son tour une ambassade au Siam. Le père Tachard (1651-1712), missionnaire jésuite, pris part à cette mission et effectua deux voyages au Siam, le premier en 1685-1686, et le second en 1687-1689.Très bel exemplaire entièrement rubriqué à l'encre bistre et relié en maroquin rouge d?époque, condition rare et désirable.Une note ancienne à la plume indique une vente avec la mention «Court». Il pourrait s?agir de la bibliothèque de François-César le Tellier, Marquis de Courtanvaux, qui possédait la collection de livres de voyages la plus réputée de son temps. On retrouve bien cet ouvrage dans le catalogue de la vente de 1782 (i.e. 1783) sans que l?on puisse certifié si c?est bel et bien de cet exemplaire dont il s?agit puisque les reliures ne sont pas décrites au catalogue.Armes frappées postérieurement. Menues et discrètes restaurations à la reliure. Un timbre humide au titre : "Chartreuse de Bosserville près Nancy». Petite déchirure angulaire sans manque à un feuillet de table.