[ CHOISEUL-MEUSE (Félicité de) ].
2 volumes in-12. 2ff. 236pp. 6 dessins originaux et 2ff. 236pp. 6 dessins originaux. Plein maroquin bleu à grain long, dos à nerfs finement ornés, roulette dorée encadrant les plats, coupes et bordures intérieures décorées, gardes de moire saumon (reliure de la deuxième moitié du 19e siècle). Edition Originale du deuxième roman pornographique écrit et publié par une femme en français, seulement précédé par "Julie, ou j'ai sauvé ma Rose" de la même autrice, paru l'année précédente. Cet ouvrage dont on connaît deux tirages présentant la même pagination (l'un étant daté et l'autre non daté comme c'est ici le cas), fut mis à l'index par mesure de police en 1825. Il suscitait le scandale non seulement par son caractère pornographique mais aussi - et surtout - parce qu'il était l'uvre d'une femme. Ainsi, le critique littéraire Girault de Saint-Fargeau le mentionnait en 1839, en évoquant "la pitié et le dégoût" que lui inspiraient "de tels tableaux écrits par une femme" "Around 1800, there tended in France to be a clear gender division in the production of stories about love and passion. Women novelists such as Adèle de Souza, Sophie Cottin, and Félicité de Genlis wrote sentimental stories in which young men and women died of unrequited love. On the other hand, male authors such as Mirabeau, Restif de la Bretonne, and Andréa de Nerciat were setting up the pattern of modern pornography, by writing forthright stories in which people took their sexual pleasure quickly and often. Choiseul-Meuses erotic work, while self-consciously feminine, does not fit this gendered pattern. She focusses on womens pleasure and seductive tactics, attempting to make room for nuanced desires and gentle pleasures" (Cryle). Cette première édition est évidemment d'une grande rareté. Elle est uniquement répertoriée dans les collections de quatre institutions en France, souvent sous forme de fragments incomplets, et nous n'avons pu en localiser aucun exemplaire à l'étranger. Précieux exemplaire truffé de douze dessins originaux à l'encre spécialement composés pour l'ouvrage et attribués à Jules Adolphe Chauvet (1828-vers 1905). "Merveilleux pasticheur du XIXe siècle, Chauvet travaillait beaucoup à la demande. Gay fit de nombreuses fois appel à lui pour ses éditions bruxelloises avouées ou clandestines" (Bibliothèque érotique Gérard Nordmann). Très bel exemplaire provenant de la bibliothèque du grand bibliophile suisse Gérard Nordmann (1930-1992), qui constitua au siècle dernier la plus grande collection de livres érotiques au monde dispersée aux enchères par Christie's en 2006. Bibliothèque érotique Gérard Nordmann I, 2006, n° 82. Pia, Les Livres de l'enfer, p. 33-35. Peter Cryle in: "Encyclopedia of Erotic literature" (Routledge, 2006), p.236. Girault de Saint-Fargeau, Revue des Romans, I, p.321: "Si un homme l'avait écrit on pourrait lui reprocher d'avoir trahi par ses écrits le dérèglement des murs; mais lorsque de tels tableaux ont été écrits par une femme, la pitié et le dégoût arrêtent la censure". Barbier I, 128. Quérard I, 607. Apollinaire, Fleuret et Perceau "L'Enfer de la Bibliothèque nationale", n°45. Gay-Lemonnyer, Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour I, col. 91 : "roman licencieux, cynique et peu commun".
LA ROCHE-GUILHEM (Anne de).
2 ouvrages en 1 volume petit in-12. 1). 2ff. 160pp. 2). 159pp. Plein veau, dos lisse orné, filets dorés autour des plats (reliure de l'époque, un peu frottée). 1). Rare deuxième édition (?) restée inconnue à Quérard, de ce roman "africain" paru pour la première fois en 1674 et composé par une romancière protestante française qui sétait exilée en Hollande après la révocation de lEdit de Nantes. "Elle était riche et, ayant réalisé, malgré les persécutions, la plus grande partie de sa fortune, elle put se livrer à son goût pour les lettres" (Larousse). C'est un recueil d'histoires contées par Almanzor, esclave et favori d'Abdala, roi du Maroc: "Histoire de Méroï, ou les Trois Fées", "Histoire d'Almanzor et d'Almanzaïde" et "Histoire de la naissance d'Almanzor et d'Almanzaïde". 2). Edition Originale. Recueil de quatre nouvelles galantes consacrées aux passions dans les différents âges de la vie: "Le Jeune Homme", "Le Vieillard", "La Jeune fille" et "La Vieille". Bon exemplaire. 2). Cioranescu, 48404. Gay-Lemonnier, III, 665.
[ BARRUEL-BEAUVERT (Comte Antoine Joseph de) ].
in-8. 84pp. Plein maroquin rouge, dos lisse orné, roulette dorée autour des plats (reliure de l'époque). Edition Originale. Pièce de théâtre apparemment autobiographique, publiée sous le voile de l'anonymat par le Comte de Barruel-Beauvert (1759-1817) qui fut notamment le premier biographe de Jean-Jacques Rousseau. Il y relate la persécution d'un père orchestrée, pendant la Révolution, par sa fille naturelle qui l'avait dénoncé pour royalisme et qui est décrite dans la pièce sous les traits d'Albertine, "modèle extraordinaire de fausseté, de noirceur et de scélératesse, avec une apparence infinie de candeur et d'honnêteté. Âgée de 17 ans". Le père de la pièce, personnage que l'on suppose représenter l'auteur, se prénommait comme lui Joseph. "Les monstres sont de tous les sexes; mais, dans l'espèce humaine (et certes ce sont les monstres les plus dangereux) ils appartiennent principalement à la nature des êtres faibles: elle a droit de les réclamer; elle les a produits. Telle est l'héroïne de cette tragédie". La préface se termine par une sombre prophétie : "Vos enfants, sous leurs pieds, fouleront vos cadavres". En fin de volume, une "post-face de l'éditeur" évoque par ailleurs la situation de "Joseph" (l'auteur) après la Révolution et aux premières heures du Consulat, auquel il prête désormais allégeance. C'est un livre rare que nous n'avons trouvé répertorié dans les fonds publics qu'à la Bibliothèque Nationale de France et à Princeton. Signature ancienne "Jauzelle" au verso d'un feuillet de garde. Bel exemplaire relié à l'époque en maroquin rouge.
[ MEURDRAC (Marie) ].
in-12. 18ff. 334pp. 1 planche. Plein veau, dos à nerfs orné (Reliure de l'époque). Très rare traité de chimie composé par une femme, Marie Meurdrac (1610-1680), qui possédait un laboratoire particulier et qui a composé cet ouvrage pour vulgariser les connaissances chimiques de l'époque (du Souffre, du Mercure, des Distillations, de la Sublimation, de la Calcination, etc.). "La dernière partie apporte une vision très originale, étrangère aux aspects médicaux classiques, portant sur l'embellissement du visage, et réunissant des eaux, des huiles, des pommades et du rouge. ( ) Cette préoccupation d'embellissement est en faveur des dames, ainsi que le précise l'auteur qui y ajoute des indications sur la fabrication des doublures de masques, ou des cornettes de jour et de nuit, des recettes de pommades pour adoucir les mains ou de teintures pour les cheveux" (Flahaut). 1 planche dépliante hors-texte. Petite manque réparé dans le blanc de la page de titre. Taches et mouillures éparses. Exemplaire manipulé mais solide. Cf. Flahaut Jean, "La chimie et les dames au XVIIe siècle : Marie Meurdrac, La Chymie charitable et facile, en faveur des Dames", in: Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 88, n° 326 (2000), pp. 299-301.
[ CHARRIERE (Isabelle de) ].
2 parties en un volume in-8. 116pp. + 1f. 148pp. 2ff. Demi-veau à coins, dos lisse (fraîche reliure de l'époque, infimes traces de vers au bas du dos). Edition Originale extraordinairement rare, parue à Genève sous la fausse adresse de Toulouse, des "Lettres écrites de Lausanne". Elle fut reliée à l'époque avec la suite publiée deux ans plus tard à Paris sous le titre de "Caliste" (également en première édition, même si quelques exemplaires de premier tirage portent la date de 1787). Isabelle de Charrière (1740-1805), connue dans sa jeunesse sous le nom de Belle de Zuylen, était une célèbre femme de lettres pré-romantique d'origine hollandaise qui s'était établie en Suisse où elle réunissait autour d'elles tout un cercle d'intellectuels et d'écrivains. Notamment liée à Benjamin Constant et à Madame de Staël, elle représente l'une des plus importantes voix féminines des lettres francophones de son temps. "Dans les Lettres neuchâteloises ou dans les Lettres écrites de Lausanne, déjà, Mmede Charrière prenait la défense d'une conception de l'amour libérée de tous les préjugés, qu'ils soient liés à la fortune, au rang ou à la réputation. Dans Caliste, elle reprend tous ces thèmes en leur donnant la force symbolique d'un personnage et d'une destinée exemplaires. (.) Caliste meurt du chagrin d'amour, et son destin transcende par cette mort la simple lutte contre les préjugés. Avant Corinne de Mmede Staël (1807) et Adolphe de Benjamin Constant (1816), qu'il annonce, Caliste est le tableau extraordinairement vivant et pathétique d'une grande passion contrariée dans la société de la fin du18e siècle" (Dictionnaire des uvres Littéraires Françaises). "Ces Lettres appartiennent au genre exquis, au groupe des petits chefs-d'uvre; s'il n'existait pas, il manquerait une perle à l'écrin de la littérature française" (Godet). Très bel exemplaire, très pur dans sa première reliure. 1 seul exemplaire au NUC de la première partie seule (MH Harvard University). Escoffier, Le Mouvement Romantique, 20 (édition de 1788): "Ouvrage très rare". Clouzot, p.35 : "Première édition extrêmement rare". Quérard, II, 141 (qui ne cite que des éditions postérieures).
MOREL (Félix).
in-8. 3ff. IX. 558pp. 1f. 6 planches lithographiées hors-texte. Demi-veau vert, dos lisse orné (reliure de l'époque dans le style romantique). Edition Originale de ce rare ouvrage richement illustré sur la ville de Bayonne. Après avoir évoqué l'histoire de la ville dans une première partie (depuis l'Antiquité jusque dans les années 1830), l'auteur évoque la cathédrale, les Cinq-Cantons, les allées-marines, les femmes, Biarritz, Cambo, Itcatsou, les Basques. L'ouvrage contient par ailleurs des notices d'Ulysse Darracq, pharmacien à Saint-Esprit, sur la flore, les poissons des eaux douces et salées et les oiseaux des Landes et des Pyrénées Occidentales. Les planches sont lithographiées d'après les dessins d'Hélène Feillet (1812-1889), peintre et lithographe basque: vue de Bayonne, de sa Cathédrale, de la Porte d'Espagne, du cimetière anglais, du port-vieux à Biarritz, et de l'établissement thermal à Cambo. Rares rousseurs, petite trace de mouillure claire, un feuillet déchiré sans manque. Bel exemplaire dans une fine reliure romantique.
in-12. 2ff. (2ff.blancs). 162pp. 1f. Demi-maroquin bleu, dos à nerfs orné, tête marbrée (reliure de l'époque). Edition Originale imprimée à petit nombre à Poitiers, et publiée sous le pseudonyme d'Auxais Léziart de Lavillorée. Ida Marguerite d'Auxais d'Haudienville (1827-1895) était la fille d'un magistrat née à Mortain (Manche) qui fit imprimer le récit détaillé, au jour le jour, de son voyage en Espagne pour le distribuer à ses amis, et ne pas avoir à leur écrire individuellement le récit de son périple. Soigneusement imprimé sur beau papier vergé de hollande, l'ouvrage contient ses observations sur Madrid, Tolède, Cordoue, Grnade, Malaga, Séville, Jerez et Cadiz, ainsi que le récit de son retour passant par Séville, Madrid et Avila. Exemplaire truffé d'une carte de visite de l'auteur montée sur l'un des feuillets préliminaires, et portant la note autographe suivante: "Madame Léziart de Lavillorée offre ses compliments respectueux à Mme. Bertrand et lui adresse un petit opuscule écrit spécialement à son intention. Elle s'estimera heureuse si ces pages, toutes féminines et dépourvues d'érudition qu'elles soient, peuvent faire passer une heure agréable à la sur de son vieil ami. Compliments empressés à Mr. et Mme. de Blainvilliers et à la mi-avril Mme. de Léziart ira les porter en personne à la cité Martignac". L'ouvrage est si rare que nous n'avons pu en localiser qu'un seul exemplaire dans les collections publiques à travers le monde (Bibliothèque Mazarine). Il manque notamment à la Bibliothèque Nationale ainsi qu'aux fonds patrimoniaux de la Bibliothèque de Poitiers. Bel exemplaire soigneusement établi en demi-maroquin bleu.
2 ouvrages en 1 volume in-16. 1). 204pp. 2). 95pp. Plein maroquin havane à grain long, dos à nerfs orné (reliure vers 1800, traces de frottements aux charnières et aux coins). 1). Jolie édition de ce livre de prières composé par le prédicateur italien Alexis Segala (1558-1628). Elle est illustrée de treize charmantes vignettes gravées sur cuivre à mi-page et de six gravures à pleine page, non signées. 2). Précieux exemplaire ayant appartenu à la célèbre cantatrice italienne Angelica Catalani (1779-1849) qui marqua durablement la scène lyrique dans toute lEurope, dès ses premières apparitions à lâge de 16 ans. "Son éblouissante beauté, son port de reine, joints à lextrordinaire étendue de sa voix, soulevèrent un enthousiasme extrême ( ). La voix de Mme. Catalani, limpide comme un diamant de la plus belle eau, navait ni le cri de la passion ni le mordant comique. Cétait un soprano miraculeux, dune étendue de plus de trois octaves, allant du la au-dessous de la portée jusquau sol suraigu, dune égalité parfaite, dune flexibilité inouïe. Douée dune facilité naturelle dexécution pour certains traits, particulièrement pour les gammes chromatiques ascendantes et descendantes, que personne na faites avec autant de rapidité ni de netteté, Mme. Catalani excellait dans les effets de contraste ( ). Sa vocalisation était quelque chose de prodigieux" (Larousse). Le rententissement de lartiste atteignit notamment des sommets en Angleterre, à tel point que le gouvernement britannique loua ses services pour fortifier le moral populaire, en entonnant des chants patriotiques quand les victoires de Napoléon répandaient linquiétude à Londres et dans ses provinces. Le présent volume date probablement (daprès lépoque de sa reliure) des débuts de la jeune cantatrice qui avait reçu sa première éducation au couvent, où son talent avait été découvert. Le plat supérieur est frappé de son nom en lettres dorées, avec les initiales C. B. R. Reliure frottée aux angles, charnières faibles.
in-12. XVIII. 60pp. 60pp. 52pp. 75pp. (i.e. 76). 1 planche hors-texte. Plein vélin de l'époque, titre manuscrit au dos, traces de liens. Seconde édition de la première biographie de Sainte Catalina Tomàs (1533-1574), célèbre mystique mallorquine originaire de Valldemossa où sa mémoire est honorée chaque année au mois de juillet. Descendante de Ramón Llull, Catalina Tomàs était souvent prise de visions extatiques, réalisait des prophéties et prédit la date de sa propre mort. Cet ouvrage parut pour la première fois en 1617 mais la présente édition, entreprise peu après la béatification de la religieuse en 1779, resta inachevée et parut sans les livres V et VI du texte original. "Faltan los dos últimos libros, que son el V y VI, con que Valperga terminó su obra. El índice que va al principio no los comprende, pero en el final hay la llamada del libro V, lo que prueba que se suspendió la impresión y no se terminó" (Bover). La page de titre est ornée d'une gravure sur bois représentant la Trinité, Saint Augustin et Sainte Catalina. A la fin de l'ouvrage se trouve également une autre gravure sur bois à pleine page représentant le mausolée de la Sainte, et signée par le graveur mallorquin Melchor Guasp. Cette gravure semble manquer à la plupart des exemplaires que nous avons trouvés répertoriés. Très bon exemplaire de cet ouvrage rare (seulement 3 exemplaires, dont un défectueux, au catalogue collectif Espagnol, tous conservés à Mallorca). Palau, 349146.
in-8. 12ff. 600pp. (i.e. 584). 14ff. Plein vélin de l'époque, dos lisse orné, titre manuscrit au dos avec le nom de l'auteur en lettres dorées (probable remboîtage). Edition Originale. Cet ouvrage sur les dangers qu'entraîne, pour les prêtres et les religieux, la fréquentation des femmes, est "un des plus virulents qui aient été écrits sur les femmes" (Bibliographie Clérico-galante). Il est basé sur l'histoire, insérée en tête du volume, des relations entre le célèbre philosophe et mystique Guillaume Postel (1510-1581) et une Vénitienne visionnaire. En 1547 Postel se rendit à Venise et rencontra une illuminée qu'il rendit célèbre sous le nom de "Mère Jeanne" et dont il devint le directeur spirituel. Il l'appellait "l'Eve nouvelle" et il affirma plus tard qu'en mourant, elle lui avait communiqué sa substance et accordé tous les droits de premier-né de la génération. L'Eglise et l'Inquisition s'inquiétèrent de ses agissements et le poursuivirent, avant de le laisser pour fou. Postel a écrit deux ouvrages extrêmement rares sur cette femme ("Les très-merveilleuses victoires des femmes du nouveau monde, 1553" et "Le prime nove del altro mondo, cioé l'admirabile historia intitulata la Vergine venetiana, 1555"). Théophile Raynaud (1583-1663), écrivain français d'origine italienne a écrit de nombreux ouvrages, certains fort curieux. Des rousseurs, quelques cernes. Bon exemplaire. Bibliographie Clérico-Galante, p. 152. Peignot, 1880.
in-8. 27pp. Cartonnage à la Bradel, vers 1810. Edition Originale de cette lettre "galante" (comprendre "courtoise") adressée par le futur Cardinal de Bernis à la marquise de Pompadour (1721-1764), dont il fut l'un des principaux protégés parmi les poètes et les écrivains. Un discours préliminaire rend un hommage appuyé à cette "nouvelle Cléopâtre" qui avait particulièrement soutenu les arts et les lettres. "Ce qui ne contribua pas peu à la garantir des sarcasmes et de pamflets de ses ennemis, ce fut l'accueil favorable et distingué qu'elle fit toujours au Gens de Lettres. Maîtresse d'un grand Roi, elle pouvait commander en souveraine, et les protéger de tout son crédit. Aussi, peut-on dire à sa louange que, dès l'aurore de son bonheur, la noble carrière fut ouverte aux beaux arts". A la suite de la lettre se trouvent quelques poèmes et une fable intitulée "Les Furies". Cet opuscule est d'une grande rareté. Nous n'en avons trouvé qu'une poignée d'exemplaires conservés dans les collections publiques à travers le monde, tous localisés en France (BNF, Versailles et Bordeaux). Bel exemplaire
in-12. 96pp. Plein veau marbré, dos lisse orné, titre doré en long au dos, triple filet sur les plats, tranches marbrées (Reliure du XVIIIs.). Edition Originale de cette féroce satire contre les femmes (Femina nullius pretiii, omnium incapaces", "Simulatio Feminarum", "Impudentia Feminarum", "Superbia Feminarum", etc.). L'auteur de ce livre est resté anonyme. Quelques rousseurs. Brunet, III, 178.