Manuscripta Archives - Rare Book Insider

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George SAND - rare dessin Dendrite aquarellée originale

George SAND – rare dessin Dendrite aquarellée originale

George SAND George SAND (1804 - 1876), écrivain français Paysage, rochers et ruines, (vers 1870) Dendrite et aquarelle sur papier, 14 x 19,5 cm. Provenance : Collection Franca et Pierre Belfond Expositions : A rapprocher des expositions : Maison Balzac (Dessins d écrivains français du XIXe siècle, 1983), Sueños de tinta, 1993 (La Palmas de Gran Canaria), Musée de la vie romantique (George Sand, une nature d artiste, 2004), à l IMC au musée Berardo à Lisbonne, Musée communal d Ixelles (dessins d écrivains, 2008), Schim Kunsthalle à Francfort (Turner, Hugo, Moreau, Entdeckung der Abstraction, 2008). L ensemble de ces dessins proviennent d un album, anthologique, préparé ver 1875 par George Sand et complété plus tard par son fils Maurice, d environ 47 dessins à destination de ses chère petites-filles Aurore et Gabrielle, les enfants de son fils. Elle réalisa ses premiers dessins dans le plus pur style romantique à l époque où elle ne s appelait encore qu Aurore Dudevant, pour évoluer plus tardivement vers des formes abstraites dont elle donna le nom célèbre de « dendrites ». Dans ses souvenirs, relatés dans « Histoire de ma vie (IV, 12), la romancière raconte comment elle voulut gagner sa vie en peignant « des fleurs et des oiseaux d ornement, en compositions microscopiques sur des tabatières et des étuis à cigares », mais aussi des éventails et des boîtes à thé, entre autres. Elle précisait qu elle aimait réaliser « des portraits au crayon ou à l aquarelle en quelques heures : « je saisissais très bien la ressemblance, je dessinais pas mal mes petites têtes. ». A l aune de sa vie, elle s exerça aux dendrites ou aquarelle à l écrasage. Ce procédé consistait à écraser la couleur pour en sortir des formes figuratives. Nous avons ici un témoignage touchant de cette vie méconnue d artiste de la célèbre romancière. Un ouvrage est consacré aux uvres graphiques de George Sand par Christian Bernadac, « Georges Sand, Dessins et aquarelles, éditions Belfond, 1992. »
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Alberto KORDA Photo signée et estampillée – La Coubre

Alberto KORDA (1928 – 2001), photographe cubain Marche contre l’attentat de la Coubre, Havane (5 mars 1960) Planche contact, tirage argentique postérieur, signé avec timbre à sec du photographe. Marche commémorative des victimes de l’Explosion de la Coubre du 5 mars 1960 à La Havane. De gauche à droite : Fidel Castro, Osvaldo Dorticós, Che Guevara, Regino Boti, Augusto Martínez, Antonio Núñez, William Alexander Morgan et Eloy Gutiérrez Menoyo. L’attentat eut lieu le 4 mars 1960, dans le port de la Havane. Le cargo français, La Courbe, qui transportait des munitions belges à destination des révolutionnaires, explosa par deux fois. Il y eut une centaine de morts et de blessés. L’attentat fut imputé par le gouvernement cubain aux Etats-Unis, qui alors faisait pression sur les gouvernements européens pour instaurer un embargo sur le commerce d’armes avec Cuba. Le lendemain, une marche commémorative eut lieu, dans le cortège figurait notamment Fidel Castro et Che Guevara. Une estrade fut improvisée, de laquelle, Castro prononça un discours dénonçant les agissements des américains. C’est au cours de cette allocution que le photographe, Alberto Korda, immortalisa le Che Guevara. Korda donna la genèse de cette photo emblématique : « Je me trouvais à dix mètres de l’estrade lorsque je vis le Che s’approcher de la balustrade près de laquelle se tenaient Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. » Guevara, lui, était quelque peu en retrait. « J’ai l’œil vissé sur le viseur de mon Leica. Soudain surgit du fond de la plate-forme, dans un espace vide, le Che. Il a une expression farouche. J’ai appuyé aussitôt sur le déclencheur, presque par réflexe. » Le fameux cliché qu’il intitulera postérieurement « Guerrillero Heroico » figure aujourd’hui parmi les plus connus et commercialisés dans le monde. Format : 26,5 x 32,8 cm Bon état Photographie accompagnée d’un certificat d’authenticité du fils d’Alberto Korda, Dante Diaz Korda
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Louis PASTEUR – Lettre autographe signée – Vaccin rouget du porc

Louis PASTEUR (1822 - 1895), chimiste et biologiste français. Lettre autographe signée au vétérinaire Achille Maucuer. Paris, 21 mai 1881 ; 1 page in-8°. Traces d’onglet sur la tranche. Pasteur, qui avait commencé l’étude des maladies virales, se lance dans de nouvelles recherches sur le rouget du porc à l’incitation du vétérinaire de Bollène Achille Maucuer : « Vous avez eu l’obligeance de m’informer en réponse à un télégramme que j’ai eu l’honneur de vous adresser au mois d’avril, que vous n’aviez pas encore de rouget que le mal n’apparaissait que plus tard dans l’année. Permettez-moi de vous renouveler le désir que j’ai d’être mis en possession d’un jeune porc atteint de cette infection, ou avoir la connaissance précise que la maladie soit, ici ou là, dans le Vaucluse. Je compte sur votre obligeance pour me donner, dès que vous le pouvez cette information. L. Pasteur. J’enverrai quelqu’un [le docteur Roux] pour vous rapporter, d’un porc mort d’un porc vivant du sang, ou débris d’un porc mort. » La vaccination du porc est un maillon dans la chaine des découvertes prestigieuses de Pasteur. Après des études vétérinaires à Lyon, Achille Maucuer monte un petit laboratoire à Bollène dans le Vaucluse. Alors que Pasteur travaille sur « le difficile problème de l’étiologie des maladies contagieuses, infectieuses et virulentes » (allocution de Pasteur du 9 février 1877 au ministre de l’instruction publique) qui l’amène à étudier les maladies charbonneuses et la septicémie, Maucuer, qui connait les travaux de Pasteur, l’alerte sur les ravages causés par le rouget du porc dans le Vaucluse. Mais Pasteur mène plusieurs batailles, il démarre une étude sur le choléra des poules, le 8 août au congrès de Londres, il présente la magistrale étude sur sa méthode de transformation des virus mortels en vaccins. Cependant il désire s’attaquer au rouget du porc tout en menant de front ses recherches sur la prophylaxie de la rage. Au mois de mai 1881, Pasteur s’inquiète de savoir s’il y a encore la maladie dans le Vaucluse comme le relate notre lettre à Maucuer. En effet, c’est une maladie qui semble se révéler à cette période-là de l’année. Au mois de décembre 1882 il estime qu’un vaccin sera trouvé au printemps prochain. Les premières vaccinations commencent avec prudence en mai 1883. Le 4 septembre de la même année Achille Maucuer se réjouit en écrivant à Pasteur : « Les heureux effets de la vaccination deviennent tous les jours de plus en plus évidents ( ) »
book (2)

Emile GALLE – Lettre autographe signée – Art Nouveau

Emile GALLE (1846 - 1904), maître verrier, ébéniste et céramiste, fondateur et premier président de l’Ecole de Nancy Lettre autographe signée à Robert de Montesquiou. [fin 1895] ; 5 pages in-8° (onglet) Superbe lettre poétique de reconnaissance émue à son ami et bienfaiteur, auteur de l’article « Cette petite clef-ci », évocation de la visite d l’atelier de Gallé sous forme de reprise du conte de Barbe-Bleue, publié dans La Plume du 1er novembre 1895. Il déclame son émotion à vif, évoque pêlemêle un réveillon chez les Hugo, Beethoven, Franck, Bach joués par les frères Ys e qu’il rêve de faire revenir en quatuor dans une halle de verrier par des nuits embaumées : « Mon cher Robert, et bienfaiteur, Pardonnez à votre « cher Gallé » ! Des circonstances heureuses ne mon point laissé la réplique. Je n’ai pas voulu, de vive voix, à l’instant qui peut devenir celui des adieux, entreprendre le sujet de ma gratitude envers vous, parce que ma sensibilité le rend inexprimable ainsi. J’ai préféré laisser le dentiste et le rhume de cerveau épuiser ma cassette aux mouchoirs. « Les pleurs en disent plus ! ». J’ai très bien su me raidir contre mon émoi, mais sachez bien qu’aucun geste, aucun acte, aucun signe, voir secret, de votre angélique fraternité n’est resté inaperçu, mais profondément ressenti, savouré, présenté en offrande intérieure à qui nous redevons le pain quotidien et tout le miel surérogatoire ; les attitudes de bénédiction de mon âme ont été son intime pose, et posées sur votre bonté, durant mon voyage et mon revenez-y bienheureux, au pays des purs cygnes, les blancs et les noirs, le féerique domaine, vôtre par droit de plumage et candeur et d’ébène aussi, par votre droit de conquête sans rival. Je suis donc rentré dans mon héritage, par deux fois en quinze jours, par vous gratifié, réédifié, édifié, surgi, instauré, et puis restauré de mille sortes, comblé comme une coupe pleine de fleurs et qui tremble de se rompre. J’ai emporté après mes ailes de corbeau, un peu de poussière d’arc en ciel des vôtres, et vos reflets me font encore une auréole. Ai-je un peu aussi, roussi mes pennes tristes dans tous ces feux de Bengale, intellectuels et joyeux, allumé autour et au loin en avant de moi par votre génie, quelque fois pour moi seul. Je n’ai pas eu l’instant de me replier sous la pluie froide et réelle. Nous dînons et soupons tous ici de votre desserte ; père, époux, filles et gens sont joyeux quand maître Gallé met les épingles de ses cravates, et marche dan les nuages roses. Adieu la tragique histoire ! Je veux, quelques heures encore me vêtir de cette atmosphère de beauté riante et de pimpante bonté, et, « décrassé », comme dit le Saint de Sales, - produire sous vos belles influences quelque ouvrage dont vous serez le parrain. Sans doute ces feux de joie seront demain soufflés ; au moins je sais, à présent, que les misères sont la monnaie sombre des splendides achats, je ne croirai plus jamais (dussé-je attendre mes emplètes jusque par delà) payer trop cher ces moments profonds que nous ouvre le Dieu Et cependant, Chantilly m’a fait manquer Persifal proparte, ame chœurs, monte ici un peu pour moi j’ose dire ; et les perpétuels rajeunissement du réveillon florentin chez Hugo, le bon maître et ses doux enfants, ne m’a pas permis comme j’avais, non l’impiété, mais la confiance en mes forces d’y compter, être le convive invité, attendre, à ce bien autre festin de noël où le maître de maison, essuyant les excuses et les refus des amis ailleurs empressés, fit racoler pour son repas les miséreux des ruelles borgnes, les malandrins des fossés et arceaux de ponts, gens de bonne volonté. Ainsi je fus laissé dehors, je ne suis point entré dans cette cour des miracles ; mais non cependant tout à fait jeté là où il y a des fleurs et des grincements de dents. L’état m’a été concerné encore des grâces spéciales qui m’ont été octroyées ces temps-ci, en ma vie, par des voies mystérieuses passant à travers votre cœur et vos mains, et ainsi en quelque sorte sanctifiées. Donc j’ai joui ici même, encore, de trois jours et nuits de bonté, liesse, par ce viatique que confère le poète, cher mage, et pu fêter sans malencontreuse pensée la présence des frères Eugène & Théo Ysa e, suivis d’autres apôtres des grands maîtres. Beethoven, Franck m’ont visité, et Bach aussi. Encore cette fois par et pour l’enthousiasme la bataille fut gagnée, la barricade enlevée et le cri de Gallé Bravo. Le chant du coq enroué, scandalisa les pisses-froid qui n’ont d’oreilles que pour ouïr : « dans une autre patrie ! o vieux me retrouver, et amorer lamermor » qui n’ont même pas l’audace du sifflet. Ainsi, jusqu’à close vesprée j’ai gallé, régallé, ces beaux artistes aux visages de jeunes dieux. Ils ont entendu faire un vase : tons mêlés, hypnotisés, manouvriers et maestri de la corde vibrante et du cristal chanteur, mêlée pittoresque, éclairés des seuls flammes des yeux et des fours, humbles fumant les cigares des maîtres, et maîtres humant le feu supérieur et le vin d’humanité. Ysa e pleurait de n'avoir sous la main ni basse ni viole pour payer son bonheur par du bonheur. Il reviendra réaliser ce rêve que j’avais fait plus naïf : une de mes filles berçant les ateliers par un peu de musique. Mais cela sera (n’en parlez pas encore !) : un grand quatuor dans une halle de verrier, par quelque nuit embaumée. Et ce sera chose historique ! Vous y serez. Ce sera très héroïque. Voyez : la trame de notre complet sublime se tisse par d’invisibles doigts. N’ébruitons rien. Mais il faut pour le siècle, que cela soit. Peut-être, sans doute, Ruskin et Morris, pour plus d’amour & divination, nous aurons devancés. Les épreuves successives du vase Delafosse ont semblé ravissantes, enviées. Une d’elles, qui n’est pas la choisie pour œuvrer cristallise bien votre fugue en rose & en bleu. Mais, non destinée à la mauve, elle est chrysanthème, condamnée à mort par le destin ! En ces minutes heureuses, j’ai donné lecture de pages musicienne
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Louis XV – Lettre autographe signée – mort de la reine

LOUIS XV (1710 – 1774), roi de France Lettre autographe signée à son petit-fils, Ferdinand 1er de Parme (1751-1802), fils d'Elizabeth de France. Versailles, 2 mai 1768 ; 1 page in-4°. Beau cachet de cire rouge aux armes de France et de Navarre. Adresse autographe en quatrième page : « A mon frère, et petit fils Ferdinand enfant d'Espagne duc de Parme, et de Plaisance » Lettre passionnante où l’on plonge dans l’âpre organisation du mariage de Ferdinand et de Marie-Amélie, qui ne peut se faire sans l’accord papal, le roi évoquant également la douloureuse agonie de la reine Marie-Leszczynska : «Mon très cher petit fils. La Reine n’a pas été hier à la messe à la chapelle, elle s’affaiblit toujours, aussy vous jugerez aisément combien il est à craindre qu’elle n’approche plus de sa fin que d’une convalescence. Je n’ay point de nouvelle d’Espagne sur ce qui regarde votre mariage. Apparemment que le Roy votre Oncle attend la réponse de Vienne pour m’en écrire. Quelle difficulté peut il donc y avoir ? Mr de Lamballe [Louis-Alexandre de Bourbon] avait été mieux depuis ma dernière lettre, mais il est aujourd’huy au dernier moment et surement je vous manderay sa mort le courrier prochain. Je vous embrasse tendrement mon très cher petit fils » Lettre référencée dans la correspondance ‘Lettres de Louis XV à l’infant Ferdinand de Parme Edition Grasset En 1765, suite à la mort de Philippe Ier duc de Parme, de Plaisance et de Guastalla, beau-fils de Louis XV, son fils, Ferdinand 1er, accède au trône de Parme. Le nouveau duc n'a que 14 ans. Les couronnes de France et d’Espagne s’activent pour lui trouver une épouse. Après quelques prétendantes qui ne font pas l’unanimité, le choix se porte sur l’archiduchesse d’Autriche, Marie-Amélie, sœur de Marie-Antoinette future reine de France. Après l’obtention de le dispense papale nécessaire du fait de leur lien de parenté. Le mariage est organisé par procuration le 27 juin 1769 à Vienne. Ferdinand 1er a 19 ans et Marie-Amélie 23 ans. La reine Marie- Leszczynska, fille du roi de Pologne Stanislas Leszczynski, épouse le roi Louis XV le 5 septembre 1725. Elle meurt le 24 juin 1768 au château de Versailles à l’âge de 65 ans. Elle est inhumée à la basilique Saint-Denis Louis-Alexandre de Bourbon, prince de Lamballe, épouse en 1767 Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe, dite Madame de Lamballe. Il meurt un an après son mariage, le 6 mai 1768, au château de Louveciennes.
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Salvador DALI – Pièce autographe signée – Surréalisme

Salvador DALI (1904 - 1989), peintre espagnol Pièce autographe signée. 1951 ; 1 page in-folio. Superbe pièce à la gloire de Francisco Franco, el Caudillo, comprenant une photographie imprimée de l artiste et une ligne autographe signée de Salvador Dali, à l encre de Chine : « Al Cordero Acuño y Viva Franco ». Document contrecollé sur carton fort Format du document : 31 x 16 cm Bon état « Al Cordero Acuño » peut être traduit pas « l agneau de Dieu » en référence aux prières espagnoles des communautés phalangistes de cette époque. Franco étant vu selon Dali comme l envoyé de Dieu, le Christ salvateur de l Espagne. A cette époque, le peintre catalan était emprunt de mysticisme, d ailleurs il peint en 1951, « Le Christ de Saint Jean de la Croix », une de ses uvres les plus célèbres. Salvador Dali ne cachait pas son adhésion au régime franquiste. En 1936, lorsque la Guerre civile éclate en Espagne, le peintre de Figueres a 32 ans et est déjà bien connu. Dix ans plus tôt, il a réalisé ses premières expositions personnelles à Barcelone, après avoir fait ses études d art à Madrid au début des années 1920. Il vivait alors à la Residencia de Estudiantes, où il s était lié d amitié avec Federico García Lorca et Luis Buñuel. En 1929, à Paris, il réalise avec ce dernier Un chien andalou, rencontre celle qui sera la compagne de sa vie, Gala, et intègre le groupe surréaliste d André Breton. Dalí refuse d intégrer l association des écrivains et artistes révolutionnaires exprimant ses doutes sur l URSS. Entre les surréalistes et lui les torchons brûlent. Le groupe des surréalistes organise un procès de Dalí, il est définitivement écarté en 1939. Pendant la guerre civile d Espagne, Dali et Gala sont exilés avec d autres artistes français à New York. Son ami Federico García Lorca est fusillé par les franquistes dès le début de la guerre. Luis Buñuel est contraint à un exil dont il ne reviendra jamais et pendant lequel il ne cessera de soutenir l Espagne républicaine. En 1951, date de notre pièce, il donne à Madrid une célèbre conférence intitulée « Picasso et moi ». Il reproche à Picasso, qu il admire, d être communiste, mais propose que le peintre revienne s installer en Espagne. Il ouvre sa conférence par une formule restée célèbre : « Picasso est communiste, moi non plus ». Pendant toute sa vie, Dalí ne cessera pas de tarir d éloges sur Franco qu il considère comme un « homme politique clairvoyant qui a imposé la vérité, la lumière et l ordre dans le pays, dans un moment de grande confusion et d anarchie dans le monde ». En 1964, il reçoit du régime franquiste la plus haute distinction honorifique nationale, La Grande Croix d Isabelle la Catholique. Cette bonne relation avec le Caudillo lui permit de vivre sous les meilleurs hospices dans sa chère Catalogne jusqu à la mort de ce dernier en 1975.
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Alberto KORDA Photo signée et estampillée – La Coubre

Alberto KORDA (1928 – 2001), photographe cubain Marche contre l’attentat de la Coubre, Havane (5 mars 1960) Planche contact, tirage argentique postérieur, signé avec timbre à sec du photographe. Marche commémorative des victimes de l’Explosion de la Coubre du 5 mars 1960 à La Havane. De gauche à droite : Fidel Castro, Osvaldo Dorticós, Che Guevara, Regino Boti, Augusto Martínez, Antonio Núñez, William Alexander Morgan et Eloy Gutiérrez Menoyo. L’attentat eut lieu le 4 mars 1960, dans le port de la Havane. Le cargo français, La Courbe, qui transportait des munitions belges à destination des révolutionnaires, explosa par deux fois. Il y eut une centaine de morts et de blessés. L’attentat fut imputé par le gouvernement cubain aux Etats-Unis, qui alors faisait pression sur les gouvernements européens pour instaurer un embargo sur le commerce d’armes avec Cuba. Le lendemain, une marche commémorative eut lieu, dans le cortège figurait notamment Fidel Castro et Che Guevara. Une estrade fut improvisée, de laquelle, Castro prononça un discours dénonçant les agissements des américains. C’est au cours de cette allocution que le photographe, Alberto Korda, immortalisa le Che Guevara. Korda donna la genèse de cette photo emblématique : « Je me trouvais à dix mètres de l’estrade lorsque je vis le Che s’approcher de la balustrade près de laquelle se tenaient Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. » Guevara, lui, était quelque peu en retrait. « J’ai l’œil vissé sur le viseur de mon Leica. Soudain surgit du fond de la plate-forme, dans un espace vide, le Che. Il a une expression farouche. J’ai appuyé aussitôt sur le déclencheur, presque par réflexe. » Le fameux cliché qu’il intitulera postérieurement « Guerrillero Heroico » figure aujourd’hui parmi les plus connus et commercialisés dans le monde. Format : 26,5 x 32,8 cm Bon état Photographie accompagnée d’un certificat d’authenticité du fils d’Alberto Korda, Dante Diaz Korda