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Henri MATISSE – Lettre autographe signée - 1940 seconde guerre mondiale

Henri MATISSE – Lettre autographe signée – 1940 seconde guerre mondiale

Henri MATISSE Lettre autographe signée au journaliste, critique d’art et conservateur Raymond Escholier. Saint-Gaudens, 12 juillet 1940 ; 2 pages in-4°, accompagnée de son enveloppe. Belle lettre du peintre durant la guerre, alors réfugié à Mirepoix suite à l’invasion italienne par les Pyrénées, s’échinant à trouver une solution pour mettre en sécurité ses tableaux laissés à Paris : « Sachant que vous étiez dans l’Ariège, vous me l’avez écrit, j’ai essayé de vous joindre ; ne me souvenant pas de votre adresse, j’ai été à tatons. Je ne sais pas où j’y suis arrivé. Est-ce par St Girons, où je vous ai envoyé une lettre par l’intermédiaire du commissaire de police ou bien, est-ce par Pamiers où je vous ai envoyé à tout hasard un télégramme. Comme Mirepoix est plus près de Pamiers que St Girons, je crois que c’est ce télégramme qui vous a touché. Je suis échappé de St-Jean de Luz, où je pensais être tranquille. J’y avais emporté pas mal d’affaires pour un séjour important et je m’y étais fait envoyé de Nice à la déclaration de la guerre des Italiens un torse grec de belle qualité. A l’occupation des B. Pyrénées j’ai filé vivement en emportant ce que j’avais. Je suis à St-Gaudens bloqué, attendant la reprise des communications ferroviaires pour retourner à Nice. Je voudrais bien ne pas y rapporter le torse grec et le laisser, en attendant la vraie paix, en sureté quelque part par ici, où l’on est loin des Italiens. N’avez-vous pas les tableaux du Petit Palais ? Ne pouvez vous pas y joindre ma caisse qui est de 1 m x 50 c x 50 c. L’idée m’en est venue parce que le Directeur des Beaux arts m’a fait proposée en septembre de me mettre en sécurité, avec les œuvres du Louvre, deux caisses de mes tableaux. Comme j’avais déjà pris mes précautions, je l’en ai remercié. C’est de là que vient mes audaces. Si toutefois cette idée vous paraissait impossible ne pourriez-vous pas m’indiquer où je pourrais déposer cette caisse par ici. Au reçu de votre télégramme j’ai sauté sur la carte et j’ai vu que Mirepoix est à 100 km environ d’ici. C’est pourquoi ( ) faute d’essence, je vous écris au lieu d’aller vous voir. J’espère que vous êtes relativement tranquille, que la catastrophe qui nous étreint tous, ne vous a pas touché personnellement, que votre fils est en bonne santé ainsi que Madame Escholier. Vous me ferez grand plaisir en m’écrivant ( ) »
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Emile ZOLA Poème autographe signé

Emile ZOLA Rarissime poème de jeunesse, à la veine romantique, du jeune élève de rhétorique du Lycée Saint-Louis, signé « Pajot et Zola ». Georges Pajot était un condisciple et ami proche d’Emile Zola au lycée Saint-Louis à Paris, quand ce dernier s’y installe avec sa mère en 1858, année de notre poème. Contrairement à Cézanne, leur amitié n eut pas de faille. Il était de ceux que Zola considérait comme ses vrais amis et participait aux soirées du jeudi, chez l écrivain à Paris. Ces soirées du jeudi ont commencé vers 1865, alors que Zola était âgé de 25 ans, et ont perdurés jusqu à la fin de l existence d écrivain. La victoire des troupes françaises dans leur combat pour l unification de l Italie, donne à Zola et son complice, l occasion de glorifier l empereur, Napoléon III, qu ils comparent à son glorieux aîné. « Madame pardonnez si ma modeste lyre, A votre auguste oreille a l audace de bruire Pardonnez ! Un enfant vient ici bégayer Mais la victoire fait naître nos chants novices, Nous qui sommes placés sous les vaillants auspices Du saint roi chevalier Pour délivrer du joug l Italie opprimée Vers les Alpes on vit s élancer notre armée ; De roses sous ses pas on semait les chemins Par de nombreux hourras l accueillant au passage, A sa noble valeur chacun rendit hommage Et l on battait des mains. Allez Français, allez combattre sur ces terres Où noblement jadis combattirent vos pères, Allez vaincre ceux là qu écrasa leur talon Allez Notre Empereur nous quitte pour la gloire, Comme autrefois soldats notre hymne de victoire Sera Napoléon Ils se sont éloignés, attentive la France Ecoutait bien encore ! Tout gardait le silence. Du midi tout à coup un grand cri s éleva, Montebello, Verceil déjà le canon tonne ; Victoire à Palestro presqu aussitôt résonne Victoire à Magenta. Magenta ! Bondissez cloches de Notre Dame ! Qu une guirlande, le soir étincelle la flamme, Des vainqueurs d Austerlitz notre garde est la s ur, Les troupes de Joseph s enfuient à l armée, Victoire à Mac-Mahon ! Victoire à nos armées ! Victoire à l Empereur. France, réjouis toi, c est un beau jour de fête. Puissions nous, nous aussi célébrer ta conquête Nous que l étude tient dans calme profond Nous qui pour te servir travaillons solitaires Oh ! Puissions nous crier tous au près de nos mères Vive France et Piémont. Pageot et Zola élèves de classe de rhétorique Poème figurant aux uvres complètes, tome 15, éditions Cercle du livre précieux 1969 En 1859, Napoléon III s engage auprès de Victor-Emmanuel II pour l unification de l Italie alors morcelée en duchés, contre l empire d Autriche. Cette campagne militaire permet à la France de récupérer la Savoie et le comté de Nice mais la laisse dans une situation diplomatique délicate.
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Emile ZOLA – Manuscrit autographe Contes à Ninon

Emile ZOLA – Manuscrit autographe Contes à Ninon

Emile ZOLA Manuscrit autographe titré « Les Etrennes de la mendiante ». S.l.n.d. (1862-1864) ; 6 pages petit in-4°. Fort rare manuscrit bien complet comportant biffures, ratures et de nombreuses corrections. « Les Etrennes de la mendiante », nouvelles issus des « Contes à Ninon », premier roman du jeune écrivain, alors chef de service de la publicité chez Hachette, paru en novembre 1864. Dès la fin de l’année 1859, Zola s’essaie au récit court sous forme de contes. Les lois sur la presse de février 1852 contrôlent la liberté d’opinion. Les contes permettent d’exprimer ses idées à travers la fiction. Zola trouve là une manière de s’exprimer jusqu’en 1880, tout en collaborant avec les journaux, qui laisse entrevoir ses engagements futurs. « Les Etrennes de la mendiante » Zola nous donne le récit de parents miséreux qui envoient leur enfant mendier dans les beaux quartiers pour le jour de l’an, comme la tradition le voulait à cette époque. Dans ce conte au titre antinomique, l’écrivain engagé dénonce la détresse sociale comme il le fera tout le long de sa vie. « Les étrennes de la mendiante. Le 1er janvier, il y a grande toilette dans les bouges de Paris. Les mendiants mettent leurs plus beaux haillons, se parent de loques pour aller présenter aux passants les souhaits de la mise et demander leurs étrennes, la main tendue, la face inquiète et caressante. Ce jour là, la mendicité est tolérée ; il lui est permis de s’exercer en plein jour, sans se déguiser sous les mille formes des industries de la rue. Le joueur d’orgue peut laisser là la lourde boite qu’il a portée douze longs mois ; les marchants de chansons, de lacets, d’allumettes peuvent garder au logis leurs marchandises. La voie publique est libre ; les sergents de ville tournent la tête ; les mains se tendent franchement, celles qui donnent et celles qui reçoivent. Dans une maison haute et noire au sixième étage, au fond d’une sorte de grenier, vit toute une famille indigente, le père, la mère, et une petite fille de huit ans. Le père est un grand vieillard, sec et anguleux, la barbe et les cheveux longs et ébouriffés, d’un blanc sale. Il songe en soupirant aux beaux jours d’autrefois lorsque les rues appartenaient aux pauvres, et qu’ils prenaient à eux seules tout le soleil du bon Dieu et toute la pitié des hommes. La mère ne songe plus. Elle semble vivre par habitude et parait insensible à la joie donnée par la chaleur. Le froid et la faim ont tué sa raison. La petite fille est le rayon du grenier sombre. Dans cette obscurité humide lorsque sa tête parle pale et blonde se détache sur la muraille noircie, son sourire a des lueurs de soleil, ses yeux bleus où l’insouciance met de soudaines gaités. Elle ne pleure encore que parce qu’elle voit pleurer. Le 1er janvier, les parents et l’enfant se sont levés à cinq heures. La toilette a été longue et laborieuse. Puis le père et la mère se sont assis, immobiles attendant le jour, tandis que la petite fille, plus coquette, a cherché vainement pendant une grande heure à cacher un gros trou qui occupe tout le devant de sa jupe. L’enfant est heureuse. Elle va recevoir ses étrennes. La veille, son père lui a dit : « Demain tu te feras belle, et nous irons dans les rues souhaiter santé et richesse aux heureux de ce monde. Le gens heureux sont bons, et ils ont voulu qu’une fois dans l’année nous puissions solliciter en paix la charité des âmes tendres. Demain, de belles petites demoiselles, qui ont beaucoup d’amis recevrons en cadeau de grandes poupées, des corbeilles de bonbons ; on a voulu que les pauvres enfants comme toi, qui n’ont l’amitié de personne, ne restent cependant les mains vides et ont leur a donné pour amis tous ceux qui passent, en leur permettant de tendre la main a tout le monde. Les gros sous de l’aumône seront tes dragées et tes jouets. La petite fille est dans la rue ; elle marche gaillardement, s’arrêtant aux carrefours, sous les porches des églises, sur les ponts ( ). Son père et sa mère la suivent, graves, ne sollicitant
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Alberto KORDA Photo signée titrée – Ché GUEVARA Guerrillero Heroico

Alberto KORDA (1928 – 2001), photographe cubain Guerrillero Heroico Tirage argentique postérieur signé et titré « Guerrillero heroico, 5/3/1960 » au feutre fin en marge inférieure. Célèbre photographie du Che Guevara immortalisé le 5 mars 1960 par le photographe cubain Alberto Korda, ce portrait charismatique du Che au regard noir et frondeur fit le tour du monde et traversa le temps. Korda nous raconte qu’une manifestation avait été organisée par Fidel Castro en hommage aux victimes du sabotage du navire français La Coubre qui mouillait en eau cubaine. Une estrade avait été montée, c’est alors qu’apparu le Che Guevara en arrière-plan de Fidel Castro qui était en compagnie de Simone de Beauvoir et de Jean-Paul Sartre. Son regard noir et intense fut saisi sur le vif par le photographe. Mais cette photo ne fut pas retenue par le journal révolutionnaire « Revolución » qui ne la publia qu’en février 1961. Sa notoriété fut acquise après la mort du révolutionnaire, le 9 octobre 1967, quand l’éditeur italien Giangiacomo Feltrinelli, qui avait acheté l’été d’avant un ensemble de photos du Che Guevara auprès de Korda, imprima le portrait sur plusieurs affiches qu’il vendit à des milliers d’exemplaires. La légende était en marche. Timbres à sec du photographe, deux devant et deux autres au dos. Dimension marges incluses : 50,7 x 40,4 cm Bon état Certificat d’authenticité du fils du photographe Dante Diaz Korda
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Jean-Jacques ROUSSEAU – Lettre autographe signée

Jean-Jacques ROUSSEAU (1712 - 1778), philosophe et écrivain genevois Lettre autographe signée à Madame Dupin. 9 avril 1743 ; 2 pages in-4°. Nom du destinataire autographe en en-tête. Très belle lettre d’excuse, emprunte d’humilité, adressée à son hôtesse Madame Dupin, après une maladresse du philosophe qui s’était permis, dans les premiers mois de leur rencontre, alors qu’elle était mariée, de lui déclarer son amour pendant sa leçon de clavecin. Choquée, Madame Dupin se leva et lui dit : « Chantez-moi cela », puis sortit en lui fermant la porte au nez. Rousseau, confus, se crut perdu et lui écrivit cette lettre magnifique pour se faire pardonner. Cet épisode est relaté dans les Confessions, livre VI : « Madame, J’aperçois avec la plus vive douleur, que j’ai mérité votre disgrâce. J’en sens les effets même en éprouvant votre bonté, et je vois à n’en pouvoir douter qu’il ni a qu’un sentiment de générosité de vôtre part, qui m’ait pu garantir du traitement qui m’était du ; Votre indulgence Madame m’a fait rentrer en moi-même, autant que vôtre mépris m’a touché, et j’ose aujourd’hui vous demander grâce, non pas avec l’assurance d’un homme qui cesse d’être coupable, mais avec tout le regret d’un homme qui se repent de l’avoir été. Dans l’état ou je me vois réduit je croyais n’avoir plus rien à risquer. Mais Madame je connais aujourd’hui qu’on ne peut se dire vraiment malheureux qu’après avoir perdu vos bontés et vôtre estime, il ni a point d’effort dont je ne sois capable pour en obtenir le retour. Un motif aussi pur doit autoriser mon role, et mes prières ; si vous daignez vous y rendre, vous aurez la satisfaction d’avoir sauvé du désespoir le plus infortuné de tous les hommes, et vous éprouverez désormais pat mon respect et par ma conduite, que les cœurs susceptibles d’honneur et de reconnaissance savent convertir jusqu’à leur égarement mêmes au profit de leur devoir. Je vous suplie aussi, Madame, de pardonner la liberté que j’ai prise de vous écrire cette lettre en vous adressant un mémoire que vous m’avez fait l’honneur de me demander ; Je me répons assez du motif qui l’a dicté, pour n’en craindre aucune nouvelle disgrâce. Daignez Madame, pour toute réponse me rendre les sentiments favorables dont vous m’aviez ci devant honoré, vôtre bonté les doit à mes malheurs, et vôtre équité à mon repentir. J’ai l’honneur d’être avec un profond respect Madame votre très humble et très obéissant serviteur » Louise Dupin, née Louise de Fontaine, voit le jour le 28 octobre 1706 à Paris. Son père naturel, Samuel Bernard, conte et financier, la marie à Claude Dupin, qui par son mariage, bénéficie de la charge de receveur général des finances et de la générosité de son beau-père. Le couple fait fortune et acquièrent des résidences. Femme de lettres, d’une brillante intelligence et d’une grande beauté, elle tient d’une main de maître des salons littéraires dans ses demeures, fréquentés par les écrivains, philosophes et aristocrate du moment. Voltaire la surnomme « la déesse de la beauté et de la musique ». Rousseau débarque à Paris à l’automne 1741 et rencontre Louise Dupin en mars 1743, au prétexte de lui présenter une comédie. Cette première rencontre trouble profondément le philosophe qui nourrit alors une passion dévorante pour son hôte. Il lui écrit une lettre enflammée qu’elle considère avec mépris. Cela ne calme pas pour autant ses ardeurs, comme l’indique notre lettre. Il faut alors l’intervention de Dupin de Francueil pour y mettre un terme. Cette cour assidue n’entame pas pour autant la sympathie de Madame Dupin à son égard. Elle l’engage comme précepteur de son fils, Jacques-Armand, puis comme secrétaire du couple de 1745 à 1751. Elle s’investit, avec l’aide de Rousseau, pour le droit des femmes. Ses idées son novatrices pour l’époque. Elle revendique le droit à l’égalité, le droit au savoir et à la liberté conjugale, s’en prenant au sacrement du mariage et pour le mariage des prêtres
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Georges CLEMENCEAU – Lettre autographe signée 1918 – 1ère guerre mondiale

Georges CLEMENCEAU (1841 - 1929), journaliste et homme d’Etat français Lettre autographe signée à André Tardieu, commissaire général aux affaires de guerre franco-américaines à Washington. Paris, 24 janvier 1918 ; 3 pages in-8° sur son papier en-tête du président du conseil et ministre de la guerre. Enveloppe conservée Le 16 novembre 1917, Clemenceau est nommé par le président Poincaré président du conseil, s’octroyant également le portefeuille de la guerre car comme il le disait : « La Guerre ! C'est une chose trop grave pour la confier à des militaires ! ». Il fait la chasse aux pacifistes et mate les révoltent et mutinerie. Son principe est simple, pour obtenir la paix il faut poursuivre la guerre à outrance et tenir le dernier. Pour cela il a besoin des colonies et du renfort des américains. Au début de l'année 1918, les alliés perdent un front avec la sortie du conflit de la Russie. Les allemands profitent de cette défection pour envoyer d'importants renforts sur le front ouest et tenter d'obtenir une victoire rapide avant l'arrivée effective des Américains. A ce moment critique de la guerre, Georges Clemenceau reste ferme : « Nous tiendrons, voilà tout ce qu'il faut pour le moment » indiquant à André Tardieu que "nous avons devant nous 167 divisions boches, en attendant ce qui est en arrière". Il regrette le retard pris par les troupes américaines : « une division en secteur depuis quatre jours, une autre dans dix ou douze jours. Les deux autres pour le commencement d'avril, c'est à dire en pleine bataille" et « demande la suite le plus tôt possible. » : « Tous mes remerciements pour votre bonne lettre qui est un excellent résumé de situation. Je vois avec plaisir que sans titre fastueux vous faites tout ce qui est possible et même parfois au delà. Comment vous demandez davantage ? J'en aurais trop long à vous dire pour vous exposer, même brièvement, les choses d'ici que votre flair vous permet de pressentir avant que la confirmation ne vous en arrive. Nous tiendrons, voilà tout ce qu'il faut pour le moment. Le reste s'ensuivra. Nous avons devant nous 167 divisions boches, en attendant ce qui est en arrière. Amalgame américain obtenu dans ses parties les plus importantes. Conversations avec les Anglais se poursuivent dans de bonnes conditions. Je ne vous apprends pas que les troupes américaines sont fort en retard. 150000 hommes en France, dont 100000 fusils, une division en secteur depuis quatre jours, une autre dans dix ou douze jours. Les deux autres pour le commencement d'avril, c'est à dire en pleine bataille. Je demande la suite le plus tôt possible » André Tardieu (1876-1945) est un homme d'État français. Il appartient au cercle des premiers fidèles de Georges Clemenceau. Pendant la Première Guerre mondiale, il sert en 1914 au front, avant d'être appelé à l'état-major du général Foch. Il quitte cette fonction en 1915, avec l'accord du général, pour se consacrer à la politique. En avril 1917, il est nommé commissaire général aux Affaires de guerre franco-américaines à Washington, mission qui a pour but de coordonner l'effort de guerre franco-américain. Après l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, il devient l'interface principale entre les deux pays dans le domaine militaro-industriel. En 1918, il est le bras droit de Georges Clemenceau, président du Conseil, pendant la conférence de la paix de Paris et, en tant que délégué français, président ou membre de nombreuses commissions. Il participe aux négociations qui débouchent sur la signature du traité de Versailles avec l'Allemagne.
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Louis XV – Lettre autographe signée

LOUIS XV (1710 – 1774), roi de France Lettre autographe signée à son petit-fils, Ferdinand 1er de Parme (1751-1802), fils d'Elizabeth de France. Compiègne, 15 août 1768 ; 1/2 page in-4°. Beau cachet de deuil de cire noire aux armes de France et de Navarre. Adresse autographe en quatrième page : « A mon frère, et petit fils Ferdinand enfant d'Espagne duc de Parme, et de Plaisance » Suite à la mort de Philippe 1er, le jeune Ferdinand 1er accède au trône de Parme à l’âge de quatorze ans. Le mariage avec Marie-Amélie, archiduchesse d’Autriche, aura lieu seulement quatre en plus tard. En effet, le mariage ne peut avoir lieu sans la dispense papale nécessaire en raison de leur proche parenté qui enfreint le droit canonique : « Mon très cher petit fils. Tout le monde de la famille est revenu de la très triste cérémonie de Jeudi en très bonne santé [allusion à une messe donnée pour le repos de l’âme de la reine décédée le 24 juin 1768]. Je ne vous parleray plus de votre mariage jusqu’à ce que j’aie des nouvelles d’Espagne. Surement les affaires de Rome y contribuent et par-dessus tout les Jésuites qu’ils y veulent joindre, quoiqu’ils n’aient guère de rapports avec votre temporalité de Parme. Nous avons un très beau temps hier il y eut un très gros orage. Je vous embrasse tendrement, mon cher petit fils » Lettre référencée dans la correspondance ‘Lettres de Louis XV à l’infant Ferdinand de Parme Edition Grasset En 1765, suite à la mort de Philippe Ier duc de Parme, de Plaisance et de Guastalla, beau-fils de Louis XV, son fils, Ferdinand 1er, accède au trône de Parme. Le nouveau duc n'a que 14 ans. Les couronnes de France et d’Espagne s’activent pour lui trouver une épouse. Après quelques prétendantes qui ne font pas l’unanimité, le choix se porte sur l’archiduchesse d’Autriche, Marie-Amélie, sœur de Marie-Antoinette future reine de France. Après l’obtention de le dispense papale nécessaire, le mariage est organisé par procuration le 27 juin 1769 à Vienne. Ferdinand 1er a 19 ans et Marie-Amélie 23 ans. La reine Marie- Leszczynska, fille du roi de Pologne Stanislas Leszczynski, épouse le roi Louis XV le 5 septembre 1725. Elle meurt le 24 juin 1768 au château de Versailles à l’âge de 65 ans. Elle est inhumée à la basilique Saint-Denis