Traces Ecrites Archives - Rare Book Insider

Traces Ecrites

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Lettre de Giacomo Puccini à Carlo Clausetti parlant avec ironie des symphonies de Debussy

Puccini Giacomo 1858 1924 1 lettre autographe signée 1 In-4 "Lundi" [11 mars 1912] En-tête à son adresse "Via Verdi 4, Milano". Adresse au dos avec cachet postal (pas très lisible). bon Lettre de Puccini à son ami Carlo Clausetti, directeur artistique de la maison Ricordi. Il l'informe qu'il part à Bologne puis à Torre Del Lago, parle des symphonies de Debussy comme des "discours faciles sans grande réflexion", et de divers autres sujets comme un prochain voyage à Monte-Carlo. Transcription :"Grazie tua lettera – parto ora per Bologna e Torre del Lago – Ho avuto symphonie sempre quel Debussy – sono facili discorsi senza ben ponderarli – ma in sostanza è buona l’introduzione e ringrazio te e Pracida.Godo che il bimbo tuo stia bene.Godo pure del dissidio De Sanna Mugnone. Le tue impressioni Isabeau sono le mie – vedremo in seguito –La questione Leonardi è al solito. Ho dispiaceri e lui non si è fatto neppure vedere da me – ! che mondo! e pure tu lo sai se me ne sono occupato!! –Scrivimi da Roma – verso il 23 andrò a Montecarlo. Se troverò a Torre notizie dei due cani: Takasa e Pik te le scriverò – tanti cari saluti affettuosi dal tuo" Traduction automatique : "Merci pour votre lettre - je pars maintenant pour Bologne et Torre del Lago - j'ai toujours eu des symphonies comme celles de Debussy - ce sont des discours faciles sans y réfléchir soigneusement - mais l'introduction est essentiellement bonne et je vous remercie ainsi que Pracida. Je suis contente que votre bébé se porte bien.J’apprécie aussi le désaccord de De Sanna Mugnone –Vos impressions Isabeau sont les miennes – nous verrons plus tard –La question Leonardi est habituelle. J'ai des problèmes et il ne s'est même pas présenté à moi – ! quel monde ! et tu sais aussi si j'en ai pris soin !! –Écrivez-moi de Rome – vers le 23 j'irai à Monte-Carlo. Si je trouve des nouvelles des deux chiens de Torre : Takasa et Pik, je vous écrirai - mes sincères salutations." Compositeur italien, auteur de Tosca, la Bohême, Madame Butterfly.
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L’alpiniste et pionnier du ski, Henry Duhamel, mécontent du travail de son éditeur

Duhamel Henry 1853 1917 1 lettre autographe signée 4 In-8 09/04/1905 Enveloppe conservée. bon "[.] Je serais particulièrement désireux de pouvoir contribuer à vous attirer au Pays des Alpins, où je réside près de Grenoble, après vous en avoir soumis quelques aspects par les gravures de mon volume ; gravures, dont l'explication est trop souvent difficile à obtenir, grâce au soin que l'éditeur a pris d'enlever, non seulement les légendes explicatives, mais même presque toute la pagination, après mon bon à tirer, afin de mieux faire apprécier le mérite artistique de sa manie de gravures débordant à travers les marges! [.] Je crois devoir signaler qu'à la page 133 du 3e numéro de la revue mensuelle du Club Alpin Français, parue vers le 20 mars, a été publiée une note confirmant ce que j'avais entendu dire cet été à Grenoble, au Congrès de l'Association Française pour l'Avancement des Sciences, par monsieur Ferrand, au sujet du "Théâtre du Royaume de France" édité en un atlas in-folio à Paris en 1637, puis en 1643. La Bibliothèque nationale(et non pas seulement son département géographique) ne possèderait pas ce recueil d'après les déclarations de Monsieur Ferrand se fondant sur une lettre que vous lui avez écrite à ce sujet [.]. Bien entendu, je vous signale uniquement pour mémoire l'incident de l'atlas de Melchior Tavernier, d'autant plus, qu'étant possesseur d'un exemplaire dont le titre est daté 1637, je ne puis qu'être personnellement fort heureux de tout ce qui serait susceptible d'accuser la rareté du volume". Il est joint une carte autographe signée d'Henri CORDIER (1849-1925) [probablement à Gabriel Marcel] au sujet de la candidature d'Henri Duhamel pour le prix Jomard de la Société de Géographie. Alpiniste et pionnier du ski, il est à l'origine de la création dupremier ski-club de France.
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Le premier gouverneur de Cochinchine, Charles Le Myre de Vilers, analyse l’échec de la politique coloniale en Algerie

1 lettre autographe signée 3 pp. 1/2 In-4 21/01/1907 En-tête de la Société de Géographie. plires Longue et très intéressante lettre écrite après la lecture del'ouvrage de M. de Peyrimoff, Les résultats de la colonisation française en Algérie, qui lui inspire quelques réflexions sur la politique de colonisation de la France en Algérie. "D'après les analyses que vous en donnez dans les Questions diplomatiques et coloniales, je vois que l'intéressé persévère dans la déplorable doctrine de la colonisation officielle. Nous avons ainsi dépensé et nous dépensons encore des centaines de millions pour obtenir des résultats de plus médiocres. L'erreur provient de ce qu'au lieu de procéder automatiquement par tâche d'huile, par approche, nous avons voulu coloniser par essaimage, créant [.]des villages à 200, 300 kil. des ports d'importation, en plein pays arabes, sans voix de communication, sans appui moral, matériel et commercial, dans le but de constituer des points d'appui à notre domination. L'auteur de ce programme absurde, le maréchal Bugeaud peuplait les nouveaux centres de militaires aguerris et assurait ainsi la perpétuité du régime du commandant. L'Algérie se serait transformée en pays de marchés, afin de donner aux Algériens un semblant de satisfaction [.]. Le remède était pire que le mal [.]. Le but à atteindre était tout autre; il fallait maîtriser la terre. Warnin en eut la claire vision, mais le système qu'il préconisa et qu'il fit adopter, loi de 1873 sur la propriété individuelle, était pleine de périls [.]. A cette époque, j'étais directeur général des affaires civiles et financières ; j'estimai que le seul moyen de donner à la colonisation les terres qui lui étaient indispensables se trouvaient dans l'établissement d'un impôt foncier général appliqué aux européens comme aux indigènes, impôtassez modéré pour ne pas entraver la culture, mais assez élevé pour détruire les lati-tundia européens ou arabes. Il est certain que les donars qui n'exploitaient pas le dixième de leur territoire auraient vendu une partie de leur domaine [.]. Je me gardai bien de formuler mon projet qui aurait soulevé de féroces récriminations de la part des intéressés, mais profitant de la nécessité de construire des chemins de fer, je fis voter par le Conseil supérieur l'impôt foncier sur les terres européennes [.]". Il développe encore le récit de son action en 1879, et conclut. "Nous n'avons pas à nous vanter de notre oeuvre. Tout autre eut été le développement de l'Algérie si dès la première heure par un bon régime de la propriété foncière nous avions mis à la disposition des colons les terres avoisinant les villes de la côte. Au début, la solution était facile ; aujourd'hui, je le reconnais volontiers, la réalisation serait malaisée : trop d'éléments contradictoires entrent en lutte. Mais il ne faudrait pas transformer en doctrines les méthodes empiriques qui ont été suivies le plus souvent par ignorance des vrais principes ou à titre d'expédient improvisé". Premier gouverneur civil de Cochinchine (1879-1883), il organise l'annexion du Cambodge. Résidant général à Madagascar (1886-1889) et député de Cochinchine (1889-1902).
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Correspondance de 5 lettres de la femme de lettres féministe Renée Dunan

5 lettres autographes signées 5 In-4 1924-1929 Sur papier rose, bleu ou blanc. Enveloppes conservées. bon Truculente correspondance. "Avec, j'imagine, monsieur, un peu plus de caleçons, vous êtes gentil comme les anges que peignit Murillo. Merci de la chroniquette. Même retaillée, elle va encore bien. Envoyez-moi donc votre Cri. Au besoin, je vous ferai (jaillir?) quelques échos scandaleux sur les "gensses" de Paris, pour l'éjouissement des Lyonnais. Ça fera riche. Je vous enverrai Baal sitôt que j'aurai quelques exemplaires de ce diable cornu. Merci pour le "visage très bon". Je passe pour une des plus hargneuses vipères des lettres. Mais qu'est ce que ça f.?". "Je reçois vos "culs de malle" aux rives méditerranéennes où je fais collection, avant de repaitre à Paris, de soleil, de visions marines et de cris de cigales. Merci, et de la charmante plaquette, et de l'article qui m'oppose laudativement à Maryse Choisy. Je vois avec plaisir que Villeurbanne sacrifie utilement aux lettres. Quant aux culs de lampe, ils forment un familier ensemble de tableautins aimables, et vous les avez illustrés, ces sonnets, d'un crayon cordial. Voilà d'ailleurs bien le type de l'édition limitée : 11 exemplaires! [.]". Elle le remercie de nouveau pour son article. "Voilà de la critique, au moins, aigüe et précise, qui ne craint pas le maniement des idées. C'est assez rare". Elle lui propose de lui envoyer ses derniers ouvrages dont Les Nuits voluptueuses et Je l'ai échappé belle. Il est joint un article de journal d'une chronique littéraire de Renée Dunan. Femme de lettres et poétesse féministe ; elle fut liée aux surréalistes et aux mouvements anarchistes.
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Très belle lettre amicale de Marmontel à la salonnière Madame Louis

1 lettre autographe signée 2 In-4 "ce mercredi" [vers 1795] Adresse au dos "à Madame Louis à La Chartreuse". bon Belle lettre amicale de Jean-François Marmontel à la salonnière Madame Louis. Elle était l'épouse de l'architecte Victor Louis ettenait un salon littéraire à la Chartreuse d'Aubevoye [Eure], fréquenté son voisin Marmontel [qui vivait depuis 1792 au hameau d'Habloville, à Saint-Aubin-sur-Gaillon], et également par Beaumarchais. "Quoi! Depuis quatre jours pas une occasion de remercier ma très aimable voisine du billet charmant que j'ai reçu d'elle, et de l'attention qu'elle a bien voulu donner au passage de la St François! Et parce que mon jardinier est occupé, mon amitié sera muette? Non certes. Puisque la vieillesse me refuse des jambes, la jeunesse d'Angélique m'en prêtera [.]. Il est bien doux de voir que dans un temps où tous les mois se brouillent dans ma mémoire, le 4 octobre ne s'efface point du coeur de mes amis. La fête de François a été célébrée cordialement aux Rotoirs. Ma bonne voisine et sa famille se sont joints à ma femme et à mes enfants pour émouvoir ma sensibilité ; et vous savez, mon aimable voisine, que cette émotion ressemble en moi à de la faiblesse. Mais je n'en rougis point. Pourquoi vivrais-je encore? Et quel seroit pour moi le prix de la vie, si je n'éprouvois pas le bonheur d'être aimé? C'est le seul qui me reste, et vous y ajoutez infiniment. Voici cependant un hiver où je serai privé de presque toute communication avec vous ; et j'ai bien des raisons de penser qu'il sera long et triste. On dit que l'amour a inventé l'ingénieux secret d'élever des pigeons qui dans l'absence de deux amants feraient l'office de courriers. Pourquoi l'amitié n'empliraient-elle pas le même moyen de se donner une poste volante? Quel plaisir ce seroit pour moi de voir arriver de la Chartreuse une colombe apprivoisée [.]". Philosophe, poète, encyclopédiste, grand ami de Voltaire, collaborateur de l'Encyclopédie, membre de l'Académie française.