Privilèges des papes, empereurs, roys et princes de la Crestienté en faveur de l’ordre S. Jean de Hierusalem. Paris, Remy Soubret, 1649.Arrestz Notables rendus par les Cours Souveraines de France en faveur de l’ordre S. Jean de Hierusalem sur differentes matieres. Livre Premier [Second]. Recueillis par le Sr Chevalier Des Clozeaulx.
3 parties en un vol. in-4 de (6)-245-(4) pp., 342-(2) pp., 598-(4) pp., 3 titres gravés à encadrement, vélin, titre manuscrit sur le dos (reliure de l'époque). Édition originale complète - avec fausse mention de "seconde édition" sur le premier titre, Privilèges des papes - dont les Arrêts notables (parties 2 et 3) ont paru la même année séparément.« Cartulaire important » (Saffroy) pour l'histoire de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou des Hospitaliers, ordre religieux catholique, hospitalier et militaire fondé à l'époque des croisades. Titres gravés sur cuivre par Maretz dans un bel encadrement à portique répété.Provenance : Marquis des Roys avec son ex-libris armorié qui porte la devise "Monstrant regibus astra viam". Auditeur au Conseil d'État sous le Second Empire, Ernest-Gabriel, marquis des Roys de Lédignan Saint-Michel (1836-1903) fut élu député de la Seine-Inférieure de 1871 à 1876 ; de 1881 à 1886, il fit bâtir le château de Gaillefontaine. Notes manuscrites à l'encre brune sur le second contreplat ; fiche bibliographique manuscrite ancienne jointe à l'exemplaire.Brunet, VI, 21984 ; Saffroy, I, 5261.
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La Cause perdue, Histoire de la guerre des confédérés, d’après des rapports et des documents authentiques. Ouvrage approuvé par les principaux chefs du Sud.
POLLARD (Edward A.). Grand in-4 de 420-(3) pp., frontispice, 7 portraits, 1 plan, toile verte (reliure de l'éditeur). Première édition française imprimée à La Nouvelle-Orléans, établie par Jules Noblom, illustrée et augmentée de notes et de renseignements complémentaires concernant la Louisiane.Histoire des Confédérés rédigée par Edward A. Pollard, éditeur pendant la Guerre de Sécession du Richemond Examiner, publiée une première fois en anglais en 1866 (The lost Cause) un an après la fin des hostilités (1861-1865) et l?assassinat d?Abraham Lincoln.« En composant un compte-rendu de cette guerre dont l'exactitude soit basée sur les témoignages contemporains, en pesant et vérifiant tous les faits, en les réunissant sous la forme d'un récit compact, et en les mettant en relief par des résumés étendus de l'esprit de la presse, tant en ce pays qu'en Europe, l'auteur aspire à placer l'histoire de la guerre d'Amérique au-dessus des mensonges politiques, à la dégager de tout voile et de tout déguisement; enfin, à la rendre complète sous trois points de vue: le récit des faits, le rapport de ces faits avec le sentiment public, et les leçons que leur enchaînement entraîne et inspire (.). Au lieu d'une chronologie confuse, il a tenu à mettre sous les yeux du lecteur un résumé concis et logique qui concentrera son attention sur le courant principal de l'histoire et lui fera connaître à la fois les causes et les conséquences des événements» (Introduction de l'auteur).L'édition est illustrée de la photographie originale d'une gravure en frontispice, représentant les généraux du Nord assemblés au campement, d'un plan des champs de batailles de Shiloh et de Manassas, ainsi que de 7 portraits gravés d'après des daguerréotypes de Jefferson Davis, John C. Breckinridge, Robert E. Lee, Stonewall Jackson, G. T. Beauregard, Jos. E. Johnston et Alexandre H. Stephens. La carte dépliante de l'île Roanoke et du théâtre de la guerre dans l'ouest, et le plan hors texte de la baie de Charleston manquent.Ouvrage très rare. Rousseurs. Sabin, 63874 ; a échappé à Jumonville, Bibliography of New Orleans Imprints 1764-1864.- $1,955
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Le Naturalisme des convulsions dans les maladies de l’Épidémie convulsionnaire. Premiere partie.
HECQUET (Philippe). In-12 de (2)-198 pp.Réponse à la Lettre à un confesseur, touchant les devoirs des médecins et des chirurgiens au sujet des miracles et des convulsions. S.l.n.d. 35 pp. Le Naturalisme des convulsions démontré par la physique, par l'histoire naturelle et par les événemens de cette Oeuvre. Et démontrant l'impossibilité du divin qu'on lui attribue dans une lettre sur les Secours meurtriers. SECONDE PARTIE. Soleure, Andreas Gymnicus, 1733. 195 pp.Le Mélange dans les convulsions confondu par le naturalisme. TROISIÈME PARTIE. Soleure, Andreas Gymnicus, 1733. 102 pp.La Cause des convulsions finie. Causa finita est. S.l.n.d. 79 p. 5 pièces reliées en 2 vol. in-12, veau brun, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin noir, tranches rouges (reliure de l'époque). Édition originale des cinq pièces imprimées à Soleure en Suisse. Réunion de la plus grande rareté des publications médicales de Philippe Hecquet relatives aux convulsionnaires de Saint Médard dont le Naturalisme des convulsions complet de ses trois parties, la Réponse à la lettre d'un confesseur et la Cause des convulsions finies.Médecin des religieuses de Port-Royal, de la famille de Condé et de la maison de Vendôme, Philippe Hecquet (Abbeville 1661-1737) doyen de la faculté de médecine de Paris en 1712, affirma et démontra le premier que le traitement des convulsionnaires relevait non pas de la théologie mais plus sûrement de la médecine.« Philippe Hecquet établit un parallèle entre les convulsionnaires de Saint-Médard et les possédées de Loudun. Pour cet auteur, le ?naturalisme des convulsions? est comme affecté aux ?personnes de sexe? en raison de « l?étrange délicatesse du genre nerveux qui est en elles ». Cependant il arrive que les hommes aussi deviennent vaporeux comme les femmes, lorsque leurs nerfs perdent de leur fermeté naturelle ». Sur le caractère érotique des convulsions : « il est étonnant et presque définitif pour l?érotisme de leurs vapeurs qu?aucune d?elles n?ait demandé de femmes pour les secourir ». Philippe Hecquet diagnostique que la passion originaire des Ursulines de Loudun fut l?amour de l?argent parce qu?elles étaient pauvres et qu?on les avait excitées à se porter à tous ces manèges en leur faisant espérer que ce serait le moyen d?enrichir leur maison ». (Thérèse Griguer).Très bon exemplaire.Caillet, II, 5021 ; Dorbon, 2109 : « réunion rare » ; Thérèse Griguer, Historiographie et médecine : A propos de Jeanne des Anges et de la possession de Loudun. In: Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest. Tome 99, numéro 2, 1992. pp. 155-163.- $2,346
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Explication de l’énigme du roman intitulé : Histoire de la Conjuration de Louis-Philippe-Joseph d’Orléans, premier prince du sang?
ROUZET DE FOLMON (Jacques-Marie). 3 parties en 4 vol. in-8 de (2)-220 pp. ; VIII-296 pp. ; VIII-359-(1) pp. ; XXVII-387-(7) pp., demi-maroquin bleu nuit, dos lisse orné (relié vers 1860). Édition originale d?une grande rareté? « Aucun exemplaire de ce livre imprime? aux frais de la duchesse d?Orle?ans avant 1814 ne fut distribue? de son vivant » (Tourneux).Apologie de Philippe Égalité? par un proche de la duchesse d?Orle?ans, l?ouvrage est une re?plique au libelle infamant de Montjoie, Histoire de la conjuration d?Orle?ans (1796), qui sera re?imprime? et condamne? sous le re?gne de Louis-Philippe. Il a e?te? re?dige? par un personnage controverse?, homme politique et conventionnel originaire de Toulouse, Jacques-Marie Rouzet de Folmont (1743-1820) qui accompagna la duchesse douairie?re d?Orle?ans dans son exil, apre?s l?avoir fait sortir de la prison du Luxembourg. Ils rentre?rent tous deux en France en 1814, et ?au dire de Mme Cavaignac, il aurait fini par l?e?pouser, ce qui aurait presque comple?tement brouille? la me?re avec ses enfants. Rouzet a e?te? enterre? a? Dreux dans les caveaux de la chapelle de la famille d?Orle?ans? (Kuscinski, Dictionnaire des conventionnels, pp. 540-541).Provenance : Louis de Kergolay, 1804-1880 (ex-libris qui porte la devise "Ayde toi, Kergorlay, Dieu t'aidera").Bel exemplaire.Tourneux, IV, 21572 ; Quérard VIII, 258.- $1,955
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Interets et maximes des princes et des Etats souverains.
2 tomes en 1 volume in-12 de (7)-240 pp. et (7)-222-(2) pp., veau granité havane, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin brun, tranches jaspées (reliure de l'époque). Édition à la sphère. Cet ouvrage reprend en partie celui de Rohan mais en le conduisant jusqu'à la date d'édition et en l'augmentant d'une seconde partie. Il fut mis à l'Index par décret du 23 mars 1705. Anne Sauvy, Livres saisis à Paris entre 1678 et 1701, 218 B. « Il est tres difficile d'écrire l'histoire, mais il est encore plus difficile de ne pas écrire des Satyres. Quoyque la demangeaison ordinaire de publier le mal ne doive pas prevaloir dans l'esprit d'un honneste homme, ce que nous devons à la verité, doit l'emporter sur le soupçon de cette medisance ». Une coiffe usée.Oeuvres Diverses du Sieur Rousseau.
In-12 de XXIII-(1)-331-(4) pp., veau blond, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin brun (reliure du XIXe siècle). Edition des Oeuvres de Jean-Baptiste Rousseau publiée la même année que l'édition originale ; elle contient comme la première 331 pages. Le privilège est daté du 12 décembre 1711. Cette publication fut faite par Rousseau à Soleure, où le comte Du Luc, ambassadeur de France en Suisse, lui avait donné asile, lorsque la fameuse affaire des couplets le força à quitter la France.Le privilège est accordé pour six ans « à monsieur Rousseau , par l'Advoyer et Conseil de la Ville et République de Soleure en Suisse ». Darin, Notice bibliographique sur les dix éditions des Oeuvres diverses du sieur Rousseau ; Brunet IV, 142 ; Rothschild I, 849.Histoire d’un Voyage aux Isles Malouines, fait en 1763 & 1764; avec des observations sur le détroit de Magellan, et sur le Patagons. Nouvelle édition. Refondue & augmentée d’un Discours Préliminaire, de Remarques sur l’Histoire Naturelle, &c.
2 vol. in-8 de IV-385 pp. ; (2)-334-(2) pp., veau marbré, dos lisse, pièces de titre en maroquin vert, tranches rouges (reliure de l'époque). Deuxième édition, en partie originale, entièrement refondue et augmentée d'une introduction et de remarques par Delisle de Sales. Une première édition avait été donnée à Berlin l'année précédente, l'auteur y exerçant la charge de bibliothécaire du roi de Prusse.18 planches dépliantes hors-texte dont 9 planches de poissons, oiseaux, phoques, costumes, 3 cartes du Détroit de Magellan, l'Ile Ste Catherine, la Rivière de la Plata et 6 plans dépliants de Montevideo, Iles Malouines, Ile de la Trinité.Dom Pernety fit partie, en tant qu'aumônier, de l'expédition menée par Bougainville en 1763 afin de fonder une colonie française aux îles Malouines. A cette occasion, il visita l'ïle Sainte-Catherine et Montevideo. Sa relation est essentiellement consacrée à l'histoire naturelle de ces régions. Bon exemplaire. Cachet d'une congrégation religieuse.Sabin, 60996 ; Leclerc (1878), 1984 ; Borba de Moraes, p. 141 ; Chadenat, 659.France libre (la). Liberté, Égalité, Fraternité.
8 vol. in-4 reliés. Importante collection de cette revue fondée à Londres à l'initiative des intellectuels de la France libre. Directeur : A. Labarthe. Secrétaire de la rédaction : R. Avord, puis Raymond Aron. Principaux collaborateurs : D. Saurat, C. Huysmans, Philippe Barrès, G. Bernanos, R. Cassin, H. Focillon, J. Romains, A. Cohen. De novembre 1940 à octobre 1944 avec des manques. Très rare.L’Ami du peuple en 1848. Par F.-V. Raspail.
21 livraisons in-folio, demi-chagrin noir (reliure de l'époque). Collection complète.Partisan de la République universelle, Raspail figurait au titre des orateurs les plus virulents arrivant certains soirs à réunir plus de 5000 auditeurs. La réaction ne le ménagea pas en retour et de jeunes étudiants hosties à la République firent parfois des autodafés de L'Ami du peuple, moins à cause de son contenu, très souvent modéré par rapport au ton des clubs et des journaux populaires, que parce qu'il évoquait Marat.Izambard p. 6 : « Les premiers exemplaires ont été affichés : le n°2 a été brûlé par les étudiants sur la place Saint-Michel. Collection curieuse » ; Hatin, 439.Misère de la philosophie. Réponse à la Philosophie de la misère de M. Proudhon.
In-8 de (4) ff., 178 pp., (1) f. d'errata, demi-chagrin havane, dos à nerfs orné de fleurons dorés, titre doré, tête dorée, non rogné, couverture imprimée de papier bleu clair conservée (reliure vers 1870). Rare édition originale de ce livre charnière de la pensée marxiste.À l'automne 1843, journaliste fuyant la censure, Karl Marx (1818-1883) s'installe à Paris. D'abord élogieux à l'égard de Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) qu'il rencontre l'année suivante, son jugement devient rapidement plus critique. En 1846, depuis Bruxelles où il s'est installé en février de l'année précédente après son expulsion, Marx propose à Proudhon de participer au Comité de correspondance communiste. Dans une lettre de refus, l'anarchiste français fait état de ses points de désaccords avec le philosophe allemand : il l'exhorte à ne pas créer une "nouvelle religion, cette fois-ci athée" et prend ses distances avec l'idée d'un recours à l'action révolutionnaire pour faire avancer la cause du prolétariat. Enfin, Proudhon révèle à son cadet qu'il s'apprête à publier un livre proche de ses préoccupations, Système des contradictions économiques ou Philosophie de la misère, pour lequel il avoue naïvement : "J'attends votre férule critique".C'est donc à Bruxelles durant l'hiver 1846-1847 que Marx rédige en français son essai, véritable écrit de combat. Il y réfute de manière cinglante les fondements philosophiques et économiques de la doctrine proudhonienne et le caractère utopique de celle-ci. Il rejette notamment son refus de la grève ou son idée de taxe à la consommation et montre qu'il confond valeur d'usage et valeur d'échange.Au-delà d'une polémique ponctuelle, sur fond de règlement de comptes avec un socialiste allemand concurrent, Karl Grün, en qui Proudhon plaçait sa confiance, Misère de la philosophie, synthèse entre philosophie et économie politique, est un ouvrage fondamental dans la genèse de la pensée marxiste, un an avant la publication du Manifeste du parti communiste.Proudhon songea d'abord à une réfutation en règle de Marx, annotant un exemplaire, mais il opta finalement pour un mépris hautain face à l'échec commercial du pamphlet. Dans ses Carnets, le Franc-comtois aura cette formule lapidaire : "Marx est le ténia du socialisme".Très bel exemplaire, non rogné et avec sa couverture, complet du feuillet d'errata.Des bibliothèques Georges Flore et Geneviève Dubois et Hans Lutz Merkle (1913- 2000) ("FeuerbacherHeide") avec ex-libris.Maximilien Rubel, Bibliographie des oeuvres de Karl Marx, 55 ; R. Schnerb, Marx contre Proudhon, Annales, Économies, Sociétés, Civilisations, 1950, n° 4, pp. 484-490. - J.-L. Lacascade, Bévue de Proudhon et/ou traquenard de Marx. Lecture symptomale de leur unique correspondance, Genèses, 2002/1, pp. 138-158.De l’Esprit des loix.
2 vol. in-4 de (8)-XXIV-522 pp. et (4)-XVI-564 pp., veau brun, double filet à froid sur les plats, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert, tranches rouges (reliure de l'époque). Édition originale du chef-d'oeuvre de la pensée politique des Lumières.« Distinguant, selon les degrés de liberté qu?ils comportent, trois formes de gouvernement, la république (démocratie et aristocratie), la monarchie et le despotisme, Montesquieu fonde la science politique moderne en analysant la forme de chaque gouvernement pour découvrir les lois propres, c?est-à-dire fondamentales, à chacun, et en déduire les lois positives que chacun de ces gouvernements doit adopter. Malgré son succès, L?Esprit des lois, après une longue querelle où intervinrent le fermier général Dupin, les jésuites et les jansénistes, fut mis à l?index (29 novembre 1751) et condamné par la Sorbonne. » (Louis Desgraves).Lorsqu'elle paraît, en octobre 1748, l'édition a connu de nombreuses modifications sous la presse et contient quinze cartons, exigés soit par la censure, soit par l?auteur.Comme indiqué par Le Petit et Tchemerzine, plusieurs corrections furent apportées en cours d'impression et on relève plusieurs cartons dans les deux volumes. On sait que Montesquieu qui résidait alors à Bordeaux et qui avait confié la correction des épreuves au pasteur genevois Vernet était fort mécontent des nombreuses fautes et interprétations. personnelles de son auxiliaire et qu'il considérait que son livre avait été « estropié à Genève ».Bel exemplaire, grand de marges, en reliure de l'époque. Restaurations aux coiffes et aux coins. Rousseurs éparses.Tchemerzine, IV, 929 ; Le Petit, 496 ; Goldsmiths, n°8375 ; Kress, n°4920 ; En français dans le texte, n°138 ; PMM, n°197.Défense de l’Esprit des Loix, A laquelle on a joint quelques éclaircissemens.
In-12 de (3)-207 pp., veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin citron, tranches rouges (reliure de l'époque). Édition originale. Dans le concert de louanges qui salua la publication de L'Esprit des lois se glissèrent quelques critiques auxquelles Montesquieu ne daigna pas répondre. La campagne menée par l'Église, qui devait aboutir à la mise à l'Index de l'ouvrage le 29 novembre 1751, l'inquiéta davantage : pour une fois, jésuites et jansénistes étaient d'accord et condamnaient le livre.Montesquieu ne réagit pas à l'attaque du Journal de Trévoux. En revanche il ne put laisser sans réponse les articles violents, attribués à l'abbé Jacques Fontaine de La Roche et publiés dans les Nouvelles ecclésiastiques, qui dénonçaient ce « livre scandaleux fondé sur le système de la religion naturelle ». Dès février 1750 paraissait la Défense de l'Esprit des lois où Montesquieu développait l'argumentation à laquelle il restera fidèle : l'ouvrage était un livre de droit, non de théologie ; il ne fallait donc pas y chercher ce qu'on y trouvait pas.Ex-libris du temps manuscrit Des Rosières.Tchemerzine VIII, 461. Très bon exemplaire. Deux coins légèrement émoussésCenseur (le), ou Examen des actes et des ouvrages qui tendent à détruire ou à consolider le Constitution de l’Etat.
7 vol. in-8.Censeur européen (le), ou Examen de diverses questions de droit public, et de divers ouvrages littéraires et scientifiques, considérés dans leurs rapports avec les progrès de la civilisation. A Paris, au Bureau de l'Administration, 1817-1819. 12 vol. in-8.Ensemble 19 vol. in-8, cartonnage beige, pièces de titre et tomaison, entièrement non rogné (reliure de l'époque). Collection complète des deux seuls journaux véritablement indépendants de cette période.Les onze livraisons du Bulletin du Censeur publiés entre le 1er juillet et le 30 septembre 1814, signés D.R. (Dunoyer) sont reliées dans le premier volume.Journal fondé par Charles Comte, le 12 juin 1814, trois jours après la promulgation de la Charte. Cette feuille, restée célèbre, paraissant par petits cahiers mensuels, fit usage de cette liberté de publication que la loi lui laissait, en exposant les besoins, en propageant ses idées, en contredisant le gouvernement, en formant l'opinion publique. La censure ayant été rétablie pour tous les écrits composés de moins de deux feuilles, le journal parut sous la forme d'un volume. Grâce au courage de Comte et Dunoyer, il était resté seul, pendant plusieurs mois, en possession de la liberté de la presse. Ses discussions furent utiles à l'éducation constitutionnelle du pays. Après la publication de l'écrit de Comte intitulé : De l'Impossibilité d'établir une monarchie constitutionnelle sous un chef militaire, et particulièrement sous Napoléon, écrit foudroyant lancé contre l'Empereur pendant qu'il revenait de l'île d'Elbe, le Censeur fut accusé par la Quotidienne d'avoir favorisé ce retour parce qu'il l'avait prévu.A la suite du procès qui en suivit, Fouché chercha à entraver sa publication et fit saisir le cinquième volume du Censeur, dans lequel les actes de l'Empire rétabli étaient discuté comme l'avaient été ceux de la Restauration. Après le second retour des Bourbons, le Censeur poursuivit sa publication et critiqua le gouvernement sur plusieurs mesures illégales. Fouché, toujours ministre de la police, fit saisir et confisquer le septième volume du Censeur au nombre de 4500 exemplaires, avant que l'impression fut terminée. Cette fois le volume ne fut pas rendu. La liberté de la presse ayant été supprimée, la liberté individuelle suspendue, le Censeur cessa de paraître tant que dura cette période qu'on appela la Terreur blanche. Le journal disparut et ses auteurs durent attendre 1817 pour fonder le Censeur européen.Son programme s'était agrandi et un peu modifié : c'était un système complet que l'on présentait aux lecteurs. Tourner vers l'industrie, donner à la société le travail pour guide, la loi économique pour règle, le bien-être général comme objectif, soutenir les intérêts universels des hommes, tel fut le système qui avait pour base la souveraineté de l'industrie, à l'image de ce qu'allait devenir le XIXe siècle. L'application de cette théorie devait établir la paix universelle. Le Censeur européen demanda qu'on supprima les armées et qu'on changea les casernes en manufactures. Ainsi le Censeur européen en répandant ces idées nouvelles facilita les progrès de la classe moyenne et prépara son avènement aux affaires.Coupable d'avoir reproduit, avec une réfutation, le Manuscrit de Sainte-Hélène, le journal fut impliqué dans une procédure correctionnelle ; les rédacteurs furent incarcérés et condamnés, le journal cessa de paraître.Hatin, 317. Très bon exemplaire. Les pages 353 à 410 du tome VII sont manuscrites.De la Loi du contraste simultané des couleurs, et de l’assortiment des objets colorés, considéré d’après cette loi dans ses rapports avec la peinture, les tapisseries des Gobelins, les tapisseries de Beauvais pour meubles, les tapis, la mosaïque, les vitraux colorés, l’impression des étoffes, l’imprimerie, l’enluminure, la décoration des édifices, l’habillement et l’horticulture.
1 vol. in-8 de XV--(1)-735 pp., 2 tableaux repliés et 1 atlas in-4 de (2)-2 pp., 40 planches numérotées (dont 1 planche système, 9 planches repliées portant chacune 3 numéros) la plupart coloriées au pochoir et 9 feuillets imprimés sur papiers de différentes couleurs ; pour le volume de texte demi-chagrin noir, dos à nerfs, l'atlas est en demi-maroquin rouge. Édition originale dédiée à Jons Jakob Berzelius. 16 planches en couleurs portent la signature autographe de Chevreul.« C'est surtout dans la peinture que les observations de Chevreul vont avoir une portée considérable ; Pour imiter fidèlement le modèle, il faut faire autrement qu'on le voit ; et Chevreul énonce les principes, notamment ceux de la décomposition des tons et de la juxtaposition des couleurs pures, qui exerceront une influence considérable sur les peintres impressionnistes et qui seront utilisés de façon systématique encore par Seurat et les néo-impressionnistes, comme le reconnaîtra Signac ».Bon exemplaire. Rousseurs sur le volume de texte ; le feuillet d'errata manque.En français dans le texte, 237.Mémoires du comte Miot de Mélito.
3 vol. in-8, demi-chagrin bleu nuit, dos orné à nerfs (reliure de l'époque). Édition originale. Mémoires publiés par le général Fleischmann, gendre de Miot d'après les papiers de celui-ci.« Ces mémoires, en style Napoléon furent rédigés à partir de notes prises au jour le jour. On y trouve évoqués les affaires politiques sous le Consulat (complots, disgrâce de Lucien), la Corse (où le Consulat à vie suscita les réticences), la vie à Naples (Miot y suivit Joseph Bonaparte), l'Espagne (Miot y fut ministre de l'intérieur de Joseph). Sur tous ces points, les mémoires de Miot constituent une source fondamentale. Les critiques lui ont été adressées » (Tulard, 1026).Bon exemplaire. Des rousseurs.Le Prométhée par les prisonniers français. Huit causeries.
8 livraisons en 1 vol. in-4 broché, couverture jaune illustrée. Rare collection complète. 32 pages autographiées et illustrées de nombreux dessins à la plume.Journal éphémère de soldats français emprisonnés en Allemagne, à la suite de la défaite française, dans la citadelle de Spandau près de Berlin. En raison de la censure imposée par les allemands, le journal change de titre au deuxième numéro et devient Causerie du Prométhée : la vignette de titre du premier numéro représente des prisonniers français contemplant Prométhée enchainé, le foie dévoré par un aigle ; cette première causerie n'est pas datée. Du n°2, 22 janvier 1871 au n°8, 19 mars 1871. Édité par un imprimeur de Spandau, le journal décrit la vie des prisonniers, entremêlant poésies, chansons, récits humoristiques, etc.Rédacteur en chef : E. Mouzin. Collaborateurs : Abdallah-ben-Mohamed, E. Pillon, Cocorico, E.B., Thomas Drimmy, Lefèvre ; El hadj ben Abdallah. Les dessins in et hors texte caricaturent le vie quotidienne des prisonniers : Avant, Pendant, Après ; Vue d'une meurtrière de la citadelle, Spandau patinant ; Théâtre du camp, Atelier de la Citadelle, le Mardi-Gras à la Citadelle, l' auteur à ses abonnés , Réjouissance des prisonniers Français à l'annonce de la paix, Retour au pays.Collection de Vinck. Un siècle d'histoire de France par l'estampe, 1770-1870, 20450 à 20457 ; Berleux, p. 201.Le Jeu Royal et Historique de la France, nouvellement inventé pour apprendre facilement et en peu de temps la suite merveilleuse de nos Roys, leurs actions les plus mémorables, la durée de leur règne, le temps de leur mort et le lieu de leur sépulture, depuis Pharamond jusques à notre invincible Monarque Louis XIV, Dieu-donné, heureusement régnant. Le tout recueilli des plus célèbres historiens anciens et modernes.
1 feuille (46 x 66 cm) dans un cadre (72 x 52 cm), gravure en noir. Une des premières éditions de ce jeu de l?oie historique célébrant la monarchie française. Suite de légendes chronologiques sur les rois de France de Pharamond à Louis XIV, gravées dans des cartouches. La case consacrée à Louis XIV se termine ainsi après la nomenclature de ses exploits, finissant par la prise de Dunkerque et de Graveline : « Tous lesquels exploits ont procuré à la France la paix générale et le mariage de ce monarque avec Marie-Thérèse d'Autriche en l'année 1660. De ce mariage est né Monseigneur le Dauphin, le 1er novembre 1662 ».La première édition de ce célèbre jeu de l'oie fut publiée chez Deyrole en 1659 ; cette édition imprimée par Antoine de Fer est sans date, mais avant 1673, date de son décès ; enlumineur, marchand d'estampes et éditeur, Antoine de Fer s'est spécialisé dans la géographie ; il s'associa à Nicolas Berey, Melchior Tavernier et Jacques Lagniet. Il est le père de Nicolas de Fer.Assez bel exemplaire ; déchirures (sans manque) à la pliure, salissures.Inconnu de Luigi Ciompi & Adrian Seville, Giochi dell'Oca e di percorso qui le cite d?après John Grand-Carteret, Vieux papiers, vieilles images, p. 264.- $1,945
- $1,945
[Journal des tranchées]. Le Diable au cor. Journal de la 3e brigade de Chasseurs Alpins [puis] Journal des Chasseurs Alpins de la 47e division [puis] Journal des Chasseurs Alpins de la 47e division, Giornale dei Cacciatori Alpini.
51 livraisons in-folio de 4 pp., demi-chagrin noir (reliure de l'époque). 51 livraisons (sur 53) de cette très rare feuille destinée au chasseurs alpins, fondée par le colonel Brissaud-Desmaillet.Le Cor de Chasse étant l'insigne des chasseurs et, d'après une légende, les Allemands désignant les alpins sous le nom de Diables bleus, on choisit pour ce journal le titre de Le Diable au Cor, qui permettait maints jeux de mots et fut pour une large part dans le succès de l'entreprise. Le colonel Brissaud-Desmaillet était un jeune chef, gai, brave, fort aimé de ses subordonnés. « Un soldat magnifique », nous dit le lieutenant, Léon Vibert, qui fut le rédacteur en chef du Diable au Cor. Il savait insuffler à ses officiers et à ses hommes l'enthousiasme et susciter tous les dévouements. Le colonel Brissaud-Desmaillet pensa avec raison que pour faire un bon journal, le mieux était de s'adresser à des professionnels. Il y en avait précisément deux dans sa brigade : les lieutenants G. Vidai et L. Vibert. Il s'adressa à eux, leur exposa son but, et le dimanche 2 mai 1915, le premier numéro du Diable au Cor parut. Les premiers fonds avaient été fournis par le colonel et les officiers de la brigade.Les livraisons 43 et 53 (dernière livraison publiée le 31 décembre 1918) manquent.Feuilles bleu-horizon 1914-1918, p. 243.- $1,297
- $1,297
Le Père Duchêne.
7 livraisons reliées en 1 vol. in-4, demi- percaline beige, dos lisse, pièce de titre en long, basane rouge (reliure moderne). Rare collection complète. Du n° 1, 3 décembre 1869 au n° 7, 9 décembre 1869. Rédaction : G. Maroteau, Administration : Passedouet. Textes de Alexis Bouvier, Prosper Duchemin, Gustave Maroteau, E. Pouvillon, G. Puissant, Eugène Vermersch, etc.A la fin de l'Empire, la presse retrouve quelque liberté? Gustave Maroteau (1849-1895) fait revivre un Pe?re Duchesne, tout d'inspiration he?bertiste. Il crie « la grande trahison d'Ernest Picard, exhale sa grande cole?re, a? propos de la de?fection du jean-foutre E?mile Ollivier. » le journal fut saisi, supprime?, ses auteurs sont condamne?s a? la prison. Gustave Maroteau fut condamné à mort en mars 1871 par le Conseil de Guerre de Versailles, pour sa participation à la Commune de Paris et en particulier pour la publication d'un article dans La Montagne dans lequel il demande la tête de l'archevêque de Paris, Georges Darboy, exécuté comme otage pendant la Semaine sanglante le 24 mai. Il est déporté en Nouvelle-Calédonie en 1872, où il mourut de tuberculose en 1875.Joint : La Grande trahison d'Ernest Picard jugée par le Père Duchêne. In-folio de 4pp. Paris, Typ. de Gaittet, s.d (1870).Ex-libris (timbre humide) de Paul Tutot sur chaque livraison.- $1,037
- $1,037
Memoires du Général Rapp, aide-de-camp de Napoléon, écrits par lui-même, et publiés par sa famille.
RAPP (Jean). In-8 de VIII-439 pp., basane racinée, dos lisse orné, roulette d'encadrement sur les plats, pièce de titre en veau rouge (reliure de l'époque). Édition originale. Portrait. Tulard, 1207 : « Ces mémoires s'ouvrent sur un portrait assez fouillé de Napoléon qui occupe les quatre premiers chapitres. On trouve ensuite de solides récits d'Austerlitz, d'Iéna, d'Essling et des détails intéressants sur l'affaire du prince d'Hatzfeld, l'attentat de Staps, le divorce. L'ouvrage s'achève sur les événements de 1815 ».Bel exemplaire ; quelques rousseurs.- $778
- $778
[Apanage de Gaston d’Orléans]. Transaction, lettres patentes, arrêts et autres pièces concernant la succession de la feue reine Marie de Médicis, cédée par le roi à monseigneur le duc d’Orléans, son oncle.
In-4 de 42 pp., erreurs de pagination sans manque, demi-percaline verte Bradel, titre doré en long (reliure du XIXe siècle). Édition originale ornée d'une vignette aux armes du duc d'Orléans sur le titre. Transaction passée entre le roi Louis XIV, 10 ans en 1648, et Monseigneur le duc d'Orléans son oncle Gaston de France (1608-1660) « pour raison de la succession de la feue reine Marie de Médicis » (? 1642) mère de Louis XIII. C'est Anne d'Autriche, épouse de Louis XIII (? 1643) et mère du jeune roi qui régla les détails de la succession : un apanage fut créé en faveur du duc Gaston d?Orléans. Provenance : ex-libris Gabriel Hanotaux (1853-1944) diplomate, historien et homme politique français.- $648
- $648
Mémoires de G.-J. Ouvrard, sur sa vie et ses diverses opérations financières. Ornés du fac simile d’une lettre de M. le duc de Richelieu.
OUVRARD (Gabriel-Julien). 3 vol. in-8 de XV-(1)-360 pp. ; (4)-368 pp. ; (2)-412-4 pp., basane racinée, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en veau rouge, roulette d'encadrement sur les plats (reliure de l'époque). Édition originale. Portrait et 2 fac-similés dont 1 dépliant. Deux envois autographes signés au comte Pozzo di Borgo.Très bon exemplaire. 1 coiffe usée.Tulard 1109 : « Mémoires décevants si l'on en attend d'importantes révélations bancaires sur la période, mais riches en portraits (Barbé-Marbois, Barras, Fouché) et en détails curieux sur les opérations financières relatives aux campagnes napoléoniennes. On lira particulièrement le chapitre sur Waterloo. Mais on n'oubliera pas qu'il s'agit d'un plaidoyer et que les chiffres avancés par Ouvrard ne correspondent pas aux chiffres officiels ».- $584
- $584
Histoire de la Terreur, 1792-1794. D’après les documents authentiques et des pièces inédites.
MORTIMER-TERNAUX (Louis). 8 vol. in-8, demi-chagrin vert, dos à nerfs (reliure de l'époque). Édition originale. Ouvrage majeur sur la Terreur, le « Mortimer-Ternaux » a été rédigé d'après les papiers des sections et de la Commune qui ont peu après brulé durant l'incendie de la Commune. Homme politique de la Monarchie de Juillet et du Second Empire, député des Ardennes, Mortimer-Ternaux laisse poindre un a priori anti-révolutionnaire qui, s'il est naturellement un défaut pour un historien, est largement compensé par la publication d'archives aujourd'hui disparues et qui rend donc la consultation de son ouvrage indispensable. Le huitième volume a paru de façon posthume en 1881.Deux envois autographes signés de l'auteur (Tome I et 2).Provenance : Louis de Mas Latrie (Castelnaudary 1815- Paris 1897), historien, Archiviste paléographe, directeur des études à l'École des Chartes (1849), membre de l'Institut, Académie des Inscriptions et Belle lettres (élu en 1885).Tourneux, I, 373. Bel exemplaire.- $1,556
- $1,556

Nouvel abrégé chronologique de l’histoire de France, contenant les événemens de notre histoire, depuis Clovis jusqu’à Louis XIV, les guerres, les batailles, les sièges, &c., nos loix, nos moeurs, nos usages, &c. Nouvelle édition, revue, corrigée, & augmentée. [Continué depuis la mort de Louis XIV jusqu’à la paix de 1783, par Antoine-Etienne-Nicolas des Odooards-Fantin, vicaire-général d’Embrun].
HENAULT (Charles-Jean-François), FANTIN-DESODOARDS (Antoine-Etienne-Nicolas). 5 tomes en 3 vol. petit in-8 de (8)-984 pp., (47) ff. n. ch. de tables (volumes I-III à pagination continue) ; (4)-335 et (4)-344-[4] pp. (volumes IV & V), veau blond raciné, dos lisse très orné, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert, tranches rouges (reliure de l'époque). Au tome I, 48 portraits gravés sur 31 planches ajoutées au moment de la reliure (Pharamond, Lothaire, Raoul, Philippe le Hardi, etc, jusqu'à Charles VI).Édition la plus complète d'Ancien Régime, qui regroupe le texte définitif revu par le Président Hénault et publié dans l'édition illustrée de 1768 (distribué dans les 3 premiers volumes), ainsi que la continuation due à Fantin-Desodoards (deux derniers volumes). Cette série forme la base des rééditions de 1800, 1805 et 1820.Bel exemplaire. Défaut d'impression page 69.- $1,297
- $1,297

La Marseillaise, chant national par Rouget de Lisle.
ROUGET DE LISLE (Claude Joseph). In-folio de 1 titre en lithographie dans un double encadrement de filet bleu et rouge et 4 compositions tissées (27 cm x 19 cm), les soies sont montées sous passe-partout à encadrements de double filet doré un large et un fin, toile moirée bleu roi, titre doré frappé sur le premier plat, dos lisse muet (reliure de l'éditeur). Édition tissée sur soie au métier à bras à 300 exemplaires numérotés, celui-ci n°4. Illustrations de E. Grasset, mise en carte et lisage de Travard et Billiet, tissage de la Maison Chatel et Tassinari.Cette publication peut être considérée comme le chef-d'oeuvre du tissage lyonnais par la fidélité de l'interprétation des compositions de Grasset et par la perfection du tissage. La première composition de Grasset comprend le titre, la deuxième la musique, les troisième et quatrième, les paroles.Eugène Grasset (1845-1917) fut à la fois peintre, sculpteur, décorateur (dessinant et concevant des pièces de textile ou d?ameublement, des bijoux, vitraux, céramiques?), dessinateur et affichiste, il réalisa entre autres la Semeuse pour les éditions Larousse (1890) qui deviendra l?emblème visuel de la marque jusqu?en 1950. Il reste surtout l?un des plus grands théoriciens des arts décoratifs en cette fin de siècle (Elise Rastoul, Eugène Grasset (1845-1917), le renouveau des arts décoratifs).Ex-libris Vicomte Clair.Bel exemplaire malgré le dos légèrement usé et infime rousseur sur les cartons.- $1,556
- $1,556
Privilèges des papes, empereurs, roys et princes de la Crestienté en faveur de l’ordre S. Jean de Hierusalem. Paris, Remy Soubret, 1649.Arrestz Notables rendus par les Cours Souveraines de France en faveur de l’ordre S. Jean de Hierusalem sur differentes matieres. Livre Premier [Second]. Recueillis par le Sr Chevalier Des Clozeaulx.: https://rarebookinsider.com/rare-books/privileges-des-papes-empereurs-roys-et-princes-de-la-crestiente-en-faveur-de-lordre-s-jean-de-hierusalem-paris-remy-soubret-1649-arrestz-notables-rendus-par-les-cours-souveraines-de-france-en-f/